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  • : Le blog de Michel Lerond
  • : Libre opinion sur les questions d'actualité en environnement et développement soutenable
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  • Michel Lerond
  • Ecologue et essayiste. Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:19

     Alors que faire ? A titre de propositions, nous renvoyons à nos écrits précédents, nombreux sur ce sujet, dont notamment :

     1er décembre 2009 : http://www.michel-lerond.com/article-evaluer-l-agriculture-40359787.html : Quel est le bilan réel de l’agriculture française ? Quel bilan écologique, quand le recours aux intrans et aux pesticides est très important avec ses conséquences sur la qualité de l’eau, des sols et la santé. Quel bilan économique quand la production agricole est rémunérée davantage par le contribuable que par le consommateur ; quand les « dégâts collatéraux » sont pris en charge par la collectivité et non par leurs auteurs.

     17 novembre 2009 : http://www.michel-lerond.com/article-nationaliser-l-agriculture-vivriere-39517958.html : La production agricole étant largement financée par le contribuable, très peu par le consommateur, est donc une production publique, de fait. Que faut-il nationaliser si ce n’est d’abord ce qui correspond aux besoins primaires de la population, à savoir l’eau et l’alimentation en premier lieu. Alors pourquoi ne pas nationaliser l’agriculture vivrière ?  

Pourquoi ne pas aller au bout du raisonnement : l’Etat assure le « service public de l’alimentation » en contractualisant (via une agence nationale) avec les agriculteurs pour définir les productions, leur qualité et leur prix.

     30 avril 2012 : http://www.michel-lerond.com/article-repenser-l-agriculture-pour-le-futur-104338136.html : Sans doute peut-on admettre que cohabitent différentes formes d’agriculture, mais aucune ne doit être nocive à la santé. Il est urgent de faire évoluer l’agriculture vers une priorité des politiques publiques. Il faut aussi que les consommateurs fassent leur propre révolution en privilégiant les produits locaux de saison et en ne faisant plus de l’expression « paysan » une injure, mais un compliment.

     1er septembre 2014 : http://www.michel-lerond.com/article-pour-un-debat-public-sur-l-agriculture-124479819.html : Une évolution est nécessaire pour les agriculteurs d’abord, mais aussi pour l’ensemble de la société. Les agriculteurs doivent accepter de dialoguer avec la population. Le débat doit porter sur les questions environnementales, économiques, et sociétales. C’est pour envisager collectivement les réponses à ces questions qu’un débat doit s’instaurer au niveau européen, pour préciser ce que nous sommes prêts à accepter, ou pas, en matière de pratiques agricoles, et qui rémunère les agriculteurs, les contribuables (par la PAC) ou les consommateurs, au prix réel ?

     Nous avons eu l’occasion de faire cette proposition de débat au président de la FNSEA lui-même. Il souhaite surtout professionnaliser le métier d’agriculteur et ne pas le subordonner à un tiers pour gérer son entreprise. Il y a encore un peu de confusion, mais on avance !

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