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  • : Le blog de Michel Lerond
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  • Michel Lerond
  • Ecologue et essayiste. Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 07:37

 2 – Des facteurs d’espoir

     Certains toutefois, comme Nicolas Hulot écologiste ou Matthieu Ricard moine bouddhiste, apportent des éléments de réflexion fondamentaux. Hulot, avec son dernier ouvrage « Osons », insiste sur la nécessité de regarder la réalité en face et de réagir vite : « Nous sommes obligés de changer pour ne pas disparaître », ou encore : « Osons dire qu’il y a aussi une belle humanité… qui incarne la solidarité ordinaire et génère dans l’ombre le printemps du changement ». Matthieu Ricard dans son livre « « Plaidoyer pour les animaux » attire l’attention sur l’interdépendance de toutes les espèces.

     Et si l’on regardait justement vers le reste du monde animal ! Quelles belles surprises avec les découvertes récentes d’éthologues et primatologues. Chez de nombreux animaux, dont les bisons, éléphants, zèbres, cerfs, babouins ou macaques, ce sont les femelles adultes qui occupent les premiers rôles pour les déplacements, en prenant garde au respect de l’opinion majoritaire. La conclusion de ces études est que le mode despotique perd toute efficacité et conduit à des décisions extrêmes. Chez les abeilles et les fourmis, les sociétés immenses délèguent leur choix aux « éclaireuses », soit 5 % de la population. Et tout cela sans conflits importants !

     Sans doute faut-il admettre que l’Homme n’est ni bon ni mauvais mais tour à tour l’un ou l’autre, en tous cas capable d’Humanité. Ainsi, à l’occasion de l’arrivée en masse de réfugiés en Europe ces derniers mois, ou des attentats récents à Paris, avons-nous entendu des commentaires qui font peur, mais aussi assisté à une mobilisation très forte et réconfortante.

     La COP21, en adoptant espérons-le des mesures efficaces pour contenir les modifications climatiques, peut constituer un facteur fort d’humanisation de notre société. Rêvons d’un monde solidaire, avec un accord entre 196 pays décidés à limiter les émissions de gaz à effet de serre pour réduire les conséquences du réchauffement, notamment sur les populations les plus vulnérables. Que la COP21 soit aussi l’occasion pour les citoyens du monde  de reprendre l’initiative par le biais d’une consommation raisonnée qui oblige à modifier nos modes de production, de déplacement, de consommation d’énergie.

     Rêvons d’un monde qui n’aurait plus de frontières, qui serait constitué d’Hommes tolérants, à l’écoute des autres, sans conflits, comme les fourmis en quelque sorte... Utopie ou réalité ? Cela dépend aussi, un peu, de chacun de nous.

     Ah l’Humanité, quel roman !

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commentaires

L
Article porteur d'espoir; s'il est vrai que la civilisation actuelle se situe à un virage très dangereux, il faut cependant conserver la foi en un avenir meilleur tout en sachant que le pire peut arriver. Alors, continuons le combat.
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G
Et voilà la partie 2, qui finit sur les mots utopîe et rêvons ...<br /> Tout ce que vous dites est vrai, quant à l'ensemble des humains<br /> mais cela ne fait pas avancer le schmilblic<br /> 2000 ans d'histoire nous apprennent que rien n'a changé, que la vie en société est passée du stade tribal eu stade mondial ne fait que généraliser la réalité<br /> nous avions attila, nous avons eu hitler, ce qui n'existe pas chez les animaux<br /> aucun espoir, au fond vous êtes diablement politiquement correct<br /> on ne pourrait (peut-être) changer qqch qu' en ôtant le correct, mais à quoi bon, cela ne durerait pas longtemps<br /> et nécessiterait de la violence, ce qui n'est pas dans nos cordes.<br /> alors continuons la vie, c'est-à-dire notre combat, et simplement parce que NOUS sommes comme ça. Je veux dire que soeur térésa n'était pas bonne parce qu'elle était chrétienne ou religieuse, elle était bonne parce qu'elle était comme ça. pas besoin de crucifix ou de drapeau pour être bonne, faisons simplement ce qu'on bon de faire
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M
Merci Stéphan et Gérard de vos commentaires avisés. Quant à savoir comment changer tout cela... hélas je n'ai pas la recette. Mais qui sait, la sagesse vient avec l'âge, pour un simple humain et peut être pour l'Humanité aussi.<br /> Michel
S
Je pense que la différence fondamentale c'est que les animaux s'organisent simplement pour vivre alors que la majorité des humains veulent toujours plus et sans limites raisonnables. A une époque pour les animaux on parlait de chaîne alimentaire, le plus petit était la proie d'un plus gros,..., jusqu'à ce que la dépouille du plus gros,... d'où un certain équilibre de la population animale. L'homme plus intelligent ? s'est séparé de cette chaîne d'où une surpopulation qui l'oblige a prévoir d'aller habiter sur une autre planète ou de s'entretuer. L'humanité est vraiment complexe.
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