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  • : Le blog de Michel Lerond
  • : Libre opinion sur les questions d'actualité en environnement et développement soutenable
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  • Michel Lerond
  • Ecologue et essayiste. Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 07:53

     Si l’ensemble de la planète est concerné par les grandes évolutions de notre environnement, l’Afrique semble particulièrement confrontée à ces évolutions. Les changements climatiques, les ressources naturelles et la disponibilité de l’eau vont être des facteurs déterminants pour l’avenir des Africains.

     Bien que l’Afrique, jusque-là, ait peu contribué au réchauffement climatique, elle sera très vulnérable aux épisodes de sécheresses ou de précipitations extrêmes, d’autant plus que l’augmentation de la température moyenne pourrait être au-dessus de la moyenne planétaire, soit 3 à 4°. L’élévation du niveau de la mer pourrait entraîner des submersions de terres agricoles et de zones habitées, générant des migrations importantes. L’Afrique aura-t-elle la capacité de s’adapter à de tels bouleversements ?

     Cette question sera d’autant plus sensible que les ressources naturelles sont déjà très menacées par la déforestation (perte de 4 millions d’hectares de forêts chaque année, entre 1990 et 2005, soit 3 fois plus que la moyenne mondiale ! ).

     Quant à la disponibilité en eau… l’Afrique ne dispose que de 9 % des ressources mondiales, avec une consommation qui va croissant du fait des usages domestiques, de l’irrigation et de l’industrie. Des prévisions alarmistes prévoient que le stress hydrique pourrait concerner 35 à 45 % de la population du continent d’ici 2055.

     Devant de telles incertitudes, l’Afrique a besoin de réponses politiques fortes, telles que le préconise la Banque Africaine de Développement. Des efforts concertés et une approche commune seront nécessaires pour élaborer des stratégies économiques nouvelles.

      Ceci d’autant plus que le continent africain, qui comptait 200 millions d’habitants en 1950, en compte aujourd’hui 1 milliard et sans doute 2 milliards en 2050. A cette date, un humain sur 5 sera africain.

     Il y a donc bien urgence à repenser le développement de l’Afrique. Le défi est énorme mais il sera aussi enthousiasmant et exemplaire :

  • Ou bien ce sera l’échec et alors, on peut le craindre, une simulation de ce qui attend toute la planète,
  • ou bien ce sera une réussite qui pourrait alors préfigurer une évolution positive de toute l’humanité réconciliée avec la nature.

     Viva Africa !

 

A offrir à Noël :

- Quel foutoir la nature ! Mini nouvelles 2008-2016

- C’est bientôt la Renaissance ? Pour sortir de la crise écologique

- Qu’est-ce qu’on attend ? Chroniques (2008-2009)

- Le développement soutenable. Evaluation simplifiée dans un contexte Nord-Sud (avec le Béninois G. Lanmafankpotin)

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=51719

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