La campagne électorale pour les prochaines présidentielles bat son plein, si l’on peut dire… Si de nombreux sujets ont été évoqués, il ne semble pas que le revenu universel, la croissance ou la colonisation, etc. soient des thèmes majeurs en terme de prospective, même s’ils ont leur intérêt (http://www.michel-lerond.com/2017/02/la-presidentielle-pour-les-nuls.html). Ne faisons pas d’amalgame, tous les élus ne sont pas à mettre dans le même panier et les élus locaux sont souvent très dévoués à la cause publique et s’y donnent souvent à fond. Mais au plan étatique, il faut bien admettre que nombre des élus sont un peu, beaucoup, déconnectés des réalités (http://www.michel-lerond.com/article-ils-sont-eleves-hors-sol-125175116.html). Faut-il redire que l’on pourrait attendre des propositions précises concernant les modifications climatiques, la préservation de la biodiversité ou les ressources énergétiques, questions essentielles celles-là puisqu’il y va de notre survie !
L’intérêt des politiques va d’abord à des manifestations très médiatisées comme la COP 21, mais ils s’avèrent souvent incapables de formuler ensuite des propositions concrètes applicables en France, au niveau des territoires. Si quelques propositions sont esquissées, elles manquent d’ambition, de modalités pratiques de mise en œuvre et de propositions de suivi.
C’est pour remédier à cette situation assez déplorable que la Fabrique Ecologique (http://www.lafabriqueecologique.fr/), fondation pluraliste de l’écologie, forte de 700 experts a présenté en février 14 mesures soumises aux candidats à cours d’idées pour la présidentielle. Avec un souci de stratégie politique, la Fabrique a élaboré des propositions concrètes qui vont de la rénovation énergétique à la fiscalité écologique, en passant par la planification de l’arrêt de certains réacteurs nucléaires.
Née des réflexions d’un groupe de responsables et experts proches des acteurs économiques, administratifs et politiques, la Fabrique Ecologique se donne pour objectif de proposer des actions concrètes et pragmatiques afin de mettre en œuvre la transition écologique et la responsabilité environnementale de tous. Elle se veut rigoureuse, pluraliste, transparente, européenne et internationale. Elle compte pas moins de 4 ancien(ne)s ministres de l’environnement, des experts écologues, juristes, entre autres.
Même s’il est bien tard pour cette fois, cette démarche redonne cependant de l’espoir et permet d’amorcer des évolutions importantes avec un esprit positif, en vue de préparer le futur avec calme et réflexion, en dehors des braillements revendicatifs. Continuons dans cette voie.