La biodiversité est sérieusement menacée sur l’ensemble de la planète, chacun le sait. Parmi les dernières menaces on peut noter l’impact du commerce mondial. Par exemple, pour produire du café ou du soja, des forêts entières ont été rasées en Indonésie ou au Brésil, menaçant ainsi des dizaines d’espèces végétales et animales de ces régions en détruisant leurs habitats. Certains produits manufacturés nécessitent des matières premières (notamment des coupes de bois) dont l’exploitation contribue au déclin d’environ 7 000 espèces selon l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
La Terre est confrontée à la sixième extinction de masse, la précédente ayant eu lieu il y a 500 millions d’années. La faune et la flore de la planète Terre s’éteignent 1 000 fois plus rapidement qu’il y a quelques siècles… en conséquence de l’urbanisation, de l’agriculture intensive, des pollutions, des modifications climatiques, sans oublier le commerce illégal d’animaux. Il y a comme une urgence à agir !
Parmi ces espèces, les primates apparaissent maintenant plus menacés que l’on ne pensait. Trente et un primatologues ont lancé un appel en janvier 2017 pour attirer l’attention sur le fait que les 504 espèces de primates vivant dans le monde sont en grand danger. Une découverte récente renforce nos craintes pour l’avenir en établissant que les grands fonds marins sont aussi très pollués. En dessous de 6 000 mètres, on ne connait quasiment rien de la biodiversité, mais on vient de découvrir que ces fonds marins constituent des pièges à contaminants chimiques, dont les PCB, qui sont stockés par les invertébrés, premiers maillons des chaînes alimentaires.
Récemment, en février 2017, plus de 400 baleines ont échoué sur une plage de Nouvelle-Zélande. On ne connaît pas précisément la cause de cet échouage et près des 3/4 des animaux sont morts. Mais c’est là que renaît l’espoir, en constatant que de très nombreux volontaires ont réussi à renflouer la plupart des baleines survivantes et ont formé une chaîne humaine pour les empêcher de s’échouer à nouveau. L’Homme n’est pas que désespérant. Certains parmi nous ont bien compris que nous faisons partie de la nature, que nous ne pouvons pas vivre sans et qu’il faut en sauver le maximum. Il y a de l’espoir !
Pour détailler un peu plus ces questions :
- Quel foutoir la nature ! Mini nouvelles 2008-2016
- C’est bientôt la Renaissance ? Pour sortir de la crise écologique
- Qu’est-ce qu’on attend ? Chroniques (2008-2009)
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=51719