Vous l’avez remarqué, pendant l’été, nombre de médias se satisfont de rediffusions. Alors pourquoi pas pour ce blog aussi. Oui bien sûr, il est toujours facile de déclamer « on vous l’avait bien dit !... » Mais ce retour en arrière permet tout de même de se faire une idée sur ce qui a réellement avancé et ce qui avance… doucement.
Ainsi la chronique « Vive 2008 ? » du 8 janvier 2008 évoquait les Français capables de brûler leurs idoles. Relisez des extraits :
L’année 2007 a été caractérisée par une forte mobilisation citoyenne pour les présidentielles, un large soutien au candidat élu et un intérêt pour une communication nouvelle, qui rompt avec le ton un peu compassé d’hier… Ce souffle nouveau ne peut vivre qu’avec une nouvelle gouvernance qui, elle-même s’inscrit dans une rénovation politique nécessaire. Qu’en sera-t-il en 2008 ? Si les Français sont parfois « moutonniers », ils savent aussi retrouver leur discernement et juger sur les résultats… Cela suppose confiance et respectabilité des citoyens pour leurs dirigeants politiques… Les Français conservent un fond monarchiste, mais ils savent aussi brûler leurs idoles. Qu’on y prenne garde, après avoir réconcilié un temps le peuple et la politique, la rupture pourrait être prolongée…
Est-ce que cela ne préfigurait pas quelque peu l’année 2017 ? De même, le 22 janvier, la chronique « Ferez-vous le 11 ? » proposait quelques évolutions. Relisez :
Commençons à mettre en place cette nouvelle gouvernance, en passant d’une classe politique installée, confiscatrice du pouvoir, à des élus plus représentatifs, plus près des réalités de la vie quotidienne. Cela signifie que le pouvoir politique doit redevenir une fonction temporaire et non plus une profession permanente. Comment remédier à cela si ce n’est en permettant un partage du pouvoir beaucoup plus large, notamment en direction des jeunes et des femmes. Pour ce faire, un chiffre claque comme un numéro d’urgence pour proposer une solution : le « 11 », un et un, soit un seul mandat à la fois, renouvelable une seule fois. Ce principe simple aurait la vertu de répartir les pouvoirs de décision sur un nombre de personnes beaucoup plus grand, donc de permettre une expression réellement démocratique et du même coup de permettre à de nombreuses personnes d’être confrontées aux réalités du pouvoir, pas toujours commodes, même à l’échelle locale…
Nous ne sommes pas encore tout à fait à l’application du 11, mais on s’en rapproche sérieusement. On avance !