Parmi les sujets récurrents de ce blog nous avons souvent évoqué les diverses pollutions de l’eau, de l’air ou des sols et leurs conséquences sur la santé des écosystèmes, mais aussi sur la santé humaine. Sans faire dans le détail, on peut simplement se référer à quelques sujets évoqués par les médias spécialisés depuis le début de cette année. Il semble qu’il y ait encore quelques marges de progrès…
Concernant l’eau il est tout de même assez stupéfiant de constater que 2,8 millions de Français consomment de l’eau du robinet polluée par des pesticides, des nitrates et même des bactéries, selon l’UFC-Que Choisir. Qui plus est, les consommateurs des petites communes rurales sont souvent les plus exposés ! Parmi les pesticides, la première pollution, l’atrazine interdit depuis de nombreuses années est tellement rémanent qu’il est quasiment le plus préoccupant avec le glyphosate qui fait polémique actuellement à propos de son interdiction ou pas. Une étude de début 2017 a porté sur 30 volontaires de 8 à 60 ans qui ont subi une analyse d’urine à la recherche du glyphosate. Bingo, il était présent dans 100 % des échantillons ! Le risque lié à ces produits, c’est seulement le cancer et des atteintes au système nerveux. En ville, on rencontre aussi des difficultés liées au mauvais état des canalisations d’eau dans 1 200 communes qui comportent des réseaux en plomb défectueux. Au final, il semble bien que… seulement 92 % des cours d’eau comportent des pesticides et que la teneur en nitrates des nappes souterraines est croissante.
A propos de la pollution de l’air, une étude américaine de ce début d’année attire l’attention sur la relation entre la pollution de l’air et la maladie d’Alzheimer dans 21 % des cas. L’étude du Lancet portant sur 6 millions de personnes est purement statistique mais tout de même, elle semble confirmer le rôle néfaste des particules fines (PM2,5). Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), 48 millions de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer dans le monde, avec une augmentation de 7 millions chaque années… A cette pollution de l’air extérieur s’ajoute la pollution de l’air des habitations et le tabagisme passif.
Les enfants sont souvent les plus touchés par ces pollutions diverses et l’OMS estime à 1,7 million le nombre d’enfants qui décèdent chaque année en raison d’un environnement dégradé. Malgré tout la situation semble s’améliorer un peu, notamment en Afrique subsaharienne. Mais on peut encore faire mieux !