A nous de construire l’avenir
Rien n’est simple et peut être sommes-nous en train, aujourd’hui, de ravager nos systèmes internes de pensée plutôt qu’essayer de comprendre la complexité de l’esprit humain pour atteindre le bonheur. Les humains sont plus prompts à manipuler le monde en leur faveur qu’à essayer d’appréhender sa complexité. Avec cet objectif obsessionnel de plier la nature à nos désirs, nous avons en fait détruit l’écosystème qui nous fait vivre, avant même de comprendre ce que nous faisions.
Si Yves Cochet et Yuval Noah Harari ont une vision différente du futur, ils convergent dans leur analyse de départ. A défaut de les mettre tout à fait en phase, le président de l’Agence spatiale européenne, Jean-Yves Le Gall se montre confiant pour l’avenir. Les progrès de la technologie nous ont permis récemment de découvrir un monde inconnu, comme Curiosity à la surface de Mars ou Rosetta partie analyser la comète Tchouri. La mission récente de Thomas Pesquet a elle aussi, ouvert de nouveaux horizons. Le Gall est convaincu que la planète Mars est assurément LA prochaine grande mission et on envisage déjà d’y réaliser des cultures pour nourrir les astronautes et cela pour 2030. Une solution d’avenir ? C’est comme si c’était fait !
Devant les énormes défis du monde actuel et les exercices de prospective des uns et des autres, il est normal que nous soyons… un peu destabilisés. Il est donc logique que l’on constate un retour à la nostalgie du fait que les changements sont très rapides et les politiques incapables de fournir une vision du futur. Du coup le retour sur le passé est sécurisant, mais les réactionnaires ne fournissent aucune réponse aux questions du 21ème siècle… C’est pourquoi le clivage politique droite-gauche apparaît de plus en plus dépassé. Désormais le débat est entre mondialistes et localistes, entre progressistes et conservateurs.
Alors, quel futur ? Il n’est pas simple de répondre. Ce qui est sûr, c’est que si l’on ne peut pas stopper le progrès, on peut infléchir sa direction. C’est d’abord à chacun de nous de savoir quel futur nous souhaitons et d’apporter notre modeste pierre, à notre échelle, pour construire l’avenir. Nous disposons pour cela de moyens de communication inouïs qui doivent nous aider à limiter les dégâts qui nous attendent et reconstruire un monde plus humain, plus fraternel et respectueux de la nature qui nous fait vivre.
Je suis un rêveur ? Oui peut-être, mais je veux continuer à rêver !