En attendant mieux, nous relatons cette aventure folle que nous vivons, avec quelques points de vue personnels :
Huitième jour de confinement :
Voilà une semaine que nous sommes confinés, depuis le 17 mars 2020. Nous venons de découvrir une expérience unique. La situation présente, tout à fait exceptionnelle, est sérieuse, mais pas si inattendue. Même si des épisodes sanitaires ont pu être encore plus redoutables autrefois, je crains pour ma part, que nous n'en soyons qu'au début de ce genre "d'incident" en relation avec les crises écologiques que nous traversons, tant en relation avec le dérèglement climatique que l'érosion de la biodiversité, avec leurs impacts sanitaires, sociaux et économiques.
Lorsque j’ai vu à la télé les images de Wuhan en Chine, confinée et donc déserte, j’ai été stupéfait de penser que l’on pouvait arrêter ainsi, d’un coup d’un seul, une ville de 10 millions d’habitants. Ma première pensée a été de me dire que cela était possible en Chine, où les gens, disciplinés face à un régime autoritaire, obéissent au coup de sifflet… mais que c’était tout simplement impensable en France, pays de rouspéteurs contestataires. Et voilà que, quelques jours après, le « général » Macron intervient solennellement à la télé, déclare avec insistance que « nous sommes en guerre » et décrète le confinement des Français. Oh stupeur, il y a bien eu quelques inconscients, quelques rebelles, mais de jour en jour la France s’arrête, magasins et usines fermés, circulation stoppée en ville, tout le monde à la maison ! Depuis, la situation s’aggrave tous les jours et on constate que le confinement est une réalité, que les Français se réfugient chez eux et obéissent !
Nous voilà en situation assez surréaliste… Un romancier de science-fiction aurait peiné à inventer un tel scénario décrivant un pays de contestataires virant soudainement en régime autoritaire, sous la pression d’évènements majeurs, et tout cela avec un assentiment quasi général de la population. La réalité dépasse la fiction ! Voilà une bonne occasion de se retrouver soi-même, de réfléchir à notre société, notre façon de vivre, nos évolutions à envisager… individuelles et collectives.
Tout cela est étrange. Mais patientons, on en verra bien le bout. Comme l’a dessiné Philippe Geluck, à propos des réticents au confinement : il vaut mieux être des confinés que des cons finis. Chacun choisira son camp dans cette aventure !
A suivre : Neuvième jour de confinement