Dixième jour de confinement :
Les mesures de confinement se durcissent. Tout cela avec quelques imprécisions et contradictions. La France reste la France, on est rassuré ! Les médecins ne sont pas tous d’accord sur les mesures à prendre, la grogne monte ici ou là et on commence à promettre quelques règlements de compte entre ceux qui survivront au virus, un peu plus tard. Mais on assiste aussi à des élans de solidarité. Nous avons fait nos courses pour une semaine, près de chez nous. Au magasin « de proximité » nous avons croisé 3 personnes ! Il y a donc des survivants. Le soleil et le ciel bleu nous font oublier un temps suspendu et nous invitent à tailler la haie. Quel bon défoulement. Le jardin est ce remède miracle qui, en retrouvant la nature, permet d’oublier les drames pour un temps !
Mais c’est quoi donc que ce foutu coronavirus ? Les explications sont vagues et la pédagogie particulièrement déficiente. Alors internet vient à mon secours : un virus est une particule microscopique nécessitant un hôte, souvent une cellule, dont il utilise le métabolisme et les constituants pour se dupliquer. Un pirate en somme ! La nature des virus fait débat quant à savoir si ce sont des êtres vivants… ou pas. En fait ce ne sont pas des vivants. Un mystère donc que ce truc là ! Les coronavirus forment une famille qui peut provoquer des maladies chez l’homme. Le Covid 19 est une souche particulière de virus, pas identifiée jusque maintenant, apparue à Wuhan en Chine, en novembre 2019. Depuis, il a fait le buzz ! De nombreux scientifiques assurent que l’explosion de ce virus résulte de la destruction de la nature, avec la modification profonde des équilibres naturels. Il en fut de même, il y a quelques années, avec le virus Ebola, originaire du centre de l’Afrique. Que nous réserve l’avenir, en particulier avec la fonte du permafrost des régions arctiques dont on dit qu’il pourrait libérer virus et bactéries…
Tout cela est un peu anxiogène. Mais dans le même temps, on constate un peu partout que les émissions de gaz à effet de serre diminuent, bien plus que ce qui était programmé, les pollutions de l’air sont en baisse et la biodiversité reprend du poil de la bête en de nombreux endroits ! Horreur, ici ou là, il se murmure que l’on aurait repéré un autre virus, le plus redoutable de tous, un méga prédateur cette fois-ci ! Il aurait pour nom Homo sapiens…
La question se pose déjà : après cette crise unique depuis la grippe espagnole de 1918, que sera le « jour d’après » ? La grande récréation des deux siècles de l’Anthropocène serait bien terminée !
A suivre : Douzième jour de confinement