A quoi s’attendre encore ?
Avec la Covid19 est apparu un nouveau concept, celui de l’éco-anxiété. Le contexte sanitaire a mis les personnes les plus lucides face aux changements environnementaux avec ce que cela suppose de révolutions à venir. C’est bien sûr angoissant, mais c’est aussi une invitation à dépasser la crise par l’action. Entre pandémies, tempêtes, sécheresses, inondations, incendies, submersions marines ou migrations… nous aurons le choix pour agir sur ces dysfonctionnements !
Les chercheurs du Giec de la biodiversité (IPBES) craignent que le pire ne soit à venir tant les liens sont forts entre érosion de la biodiversité et pandémies. Ils estiment à 850 000 le nombre de virus présents dans la nature qui, potentiellement, peuvent générer des pandémies plus fréquentes et aux impacts plus forts que la Covid19. Il faut aussi reconsidérer les élevages industriels de divers animaux dans lesquels un virus, provenant d’une espèce sauvage, peut se propager très vite et affecter les humains en contact. C’est pourquoi il va falloir abattre 17 millions de visons danois… qui ont sans doute été impliqués dans la Covid19. Le dérèglement climatique et les pandémies sont intimement liés, notamment en générant des phénomènes (cyclones, feux de forêts, fonte du permafrost, invasions de sauterelles…) qui impactent la biodiversité et donc… favorisent la dissémination des virus.
Ce qui est réconfortant, c’est la prise de conscience de la population sur les questions environnementales. La médiatisation en est plus importante, mais avec ses excès trop fréquents… en dramatisant parfois un peu trop pour rechercher le scoop ! Malgré cela, les Français sont de plus en plus nombreux à se soucier de l’évolution du climat et de l’érosion de la biodiversité. Beaucoup d’entre eux ont changé leurs comportements, en consommant moins et de manière plus responsable. En résumé et de façon simple, on peut dire que cette crise sanitaire a fait prendre conscience, aux Français au moins, que l’on peut limiter les pandémies en préservant mieux la nature. Et, cerise sur le gâteau, cette crise a fait prendre conscience du rôle important des entreprises pour œuvrer, ou non, en faveur de l’intérêt général. Le confinement et le télétravail y aidant, un certain nombre de personnes ont remis en question leur emploi et leur lieu d’habitation, pour redonner plus de sens à leur vie !
A suivre : Que faire maintenant ?