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  • : Le blog de Michel Lerond
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  • Michel Lerond
  • Ecologue et essayiste. Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.

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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 09:33

En 2017 le Museum national de Paris publiait le Manifeste du Museum en posant la question : Quel futur sans nature ? La conclusion était que « De nouvelles pages pourront alors s’ajouter à l’histoire naturelle qui pourrait devenir un « code civil naturel », un pacte de non-agression, comme l’évolution en a produit par nécessité chez de nombreuses espèces d’un écosystème. »

En 2021, le Museum a renouvelé cette expérience avec un nouveau manifeste : « Manifeste du Museum - Face aux limites – Facing the limits » (Editions Reliefs – Museum). Comme pour le précédent, ce petit livre est bilingue français-anglais, il compte 43 pages et 7 figures. La rédaction est le fait d’un comité pluridisciplinaire composé de 15 personnes dont des écologues, mais aussi historien, démographe, économiste, philosophe…

         Après un rappel sur ce que nous apprend l’histoire naturelle sur les limites de la nature, sont abordés les comportements humains face à ces limites et les conséquences à en attendre, en évoquant les différences culturelles sur la finitude individuelle et… des espèces.

          Bien sûr, des pistes sont proposées pour changer la culture scientifique, mais aussi vivre avec sobriété et se projeter dans le futur, plutôt que s’enfermer dans le déni.

          La conclusion invite à la réflexion, tant individuelle que collective. En voici un extrait : « Nous sommes aujourd’hui face à nous-mêmes et à nos propres limites. L’addiction expansionniste d’une grande partie d’entre nous semble toucher à sa fin, au moins dans sa forme destructrice. » C’est un constat alarmiste, mais aussi un sacré espoir : « L’époque paraît prête à comprendre le caractère intenable de l’anthropocentrisme, de l’idée d’une croissance matérielle infinie, et de l’idée d’un humain possesseur de la nature face à un environnement disponible qu’il suffit de maîtriser. »

          Je suis tenté de reprendre ma propre conclusion, lors de la parution du premier manifeste : Tout est dit, il n’y a plus qu’à agir pour que survive aussi… l’espèce humaine ! Pour ceux qui n’auraient toujours pas compris les origines de la Covid-19 et des autres pandémies à venir… il est plus que temps de repenser l’avenir !

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