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  • : Le blog de Michel Lerond
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  • Michel Lerond
  • Ecologue et essayiste. Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 08:37

      C’est devenu un peu une litanie, à force de le répéter : les enjeux majeurs du 21ème siècle sont la biodiversité et l’eau (indispensables à la vie et donc à notre alimentation), le climat et l’énergie (conditions de notre logement et de nos déplacements). Bien que cela soit devenu évident pour une partie de la population, les réalités quotidiennes ne traduisent pas toujours les évolutions indispensables, comme si on ne savait pas…

Pourtant, tout cela a été dit depuis longtemps comme en témoigne quelques extraits de publications accessibles au « grand public », parmi des centaines d’autres :

- 1998 : Sciences et Avenir : «  Des milliers d’espèces sont en voie de disparition sur la planète. Les protéger ne sert à rien si l’on ne préserve pas le milieu où elles vivent et si on laisse s’épuiser le sol qui les abrite. »

- 1992 : brochure du PNUE « Audit de la Terre » : « Les activités humaines sont responsables de la diminution rapide du nombre d’espèces animales et végétales qui existent sur notre planète. L’industrie et l’agriculture dépendent de cette biodiversité pour une partie importante de leurs besoins. »

- 1990 : L’Express : « Le nouvel ordre écologique mondial » : « …Quand au patrimoine génétique, la cause centrale est la destruction des forêts tropicales… Il s’agit de ressources dont la perte est définitive et qui sont irremplaçables. »

- 1986 : Actuel : « 8 bombes à retardement » : « La plus grande extinction d’espèces animales et végétales… a lieu en direct sous nos yeux et nous en sommes la cause. »

Et pour ceux qui avaient déjà quelques interrogations, voici quelques preuves de prises de conscience, déjà anciennes :

- 1973 : Konrad Lorenz, Les huit pêchés capitaux de notre civilisation (Flammarion) : « L’homme civilisé qui dévaste, avec un vandalisme aveugle, la nature vivante qui l’entoure et dont il tire sa subsistance, attire sur lui-même la menace d’une ruine écologique. »

-  1952 : Roger Heim, Destruction et protection de la nature (A. Colin) : « Il s’agit de sauver ce qui subsiste d’un patrimoine partout gaspillé, de plus en plus pillé, et dont le mécanisme de transformation aboutit, par l’érosion, à la désertification. »

         Et enfin, il y a ceux qui se projetaient dans l’avenir comme Patrick Blanc du Museum de Paris (in : L’Environnement magazine de 1995) : « … dans 150 ans… les conservatoires d’espèces vivantes se multiplieront. Les espaces verts des villes seront les derniers refuges des espèces rares. »

         Et vous, dans quelques années, vous direz que vous ne saviez pas ?

 

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