Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Michel Lerond
  • : Libre opinion sur les questions d'actualité en environnement et développement soutenable
  • Contact

Profil

  • Michel Lerond
  • Ecologue et essayiste. Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.

Recherche

Pages

Catégories

3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 08:52

Eh oui, le temps passe et vite encore. Quelle banalité. Il est des moments où les déboires ou maladies, d’amis chers ou de parents, nous rappellent cette évidence et suscitent la réflexion sur le temps qui s’écoule inexorablement. Ainsi avons-nous échangé quelques courriers avec Lucie et Gérard, voici le plus récent :

Merci donc Lucie et Gérard de votre lettre qui n’avait pour but que de nous dire que vous pensiez à nous. Merci beaucoup de cette délicate attention. Certes, « à la miaou, il y a de la joie pour les matous », mais nous avons bien senti dans ce courrier comme un rien de nostalgie, de fatigue, d’ennui… Mais comment ne pas éprouver ces sentiments quand vient l’âge, voire le grand âge et que l’un de nous ne « pète plus le feu », qu’il faut composer avec la fatigue, l’inaction, l’embrouille des neurones qui se mélangent un peu les pinceaux, sans compter la douleur que l’on ne peut pas partager ni soulager. Ainsi va la vie, moment éphémère dans un univers dont on ne voit ni les limites physiques, ni les limites temporelles. Ah bien sûr, ceux qui « croient » sont rassurés puisque c’est le paradis qui les attend (naïfs qu’ils sont !) ou 70 vierges pour leur plaisir (mais quel boulot !), selon les croyances… Mais nous, qui n’avons pas besoin de cet anti-dépresseur, savons que cette vie éphémère aura bien servi pour prendre plaisir « aux choses de la vie » et aussi pour apporter ce que l’on pouvait « aux autres », à nos enfants, notre famille, notre clan, notre tribu, nos « confrères » Terriens, ceux qui ne savent ni d’où ils viennent, ni où ils vont mais qui transmettent pour la suite, pour ceux qui viendront après.

Alors oui, il y a des moments de « vague à l’âme » que l’on peut comprendre, mais il reste de beaux jours encore, ensoleillés, fleuris, embaumés, et pourquoi pas… amoureux !

Même à un rythme plus lent, en sélectionnant les bons moments et laissant de côté les mauvais, il y a encore tant à faire, à goûter, à apprécier, à aimer.

Merci Lucie et Gérard de votre belle lettre qui nous permet, à nous aussi, de méditer sur le temps qui passe.

A bientôt, avec toute notre affection.

Partager cet article
Repost0

commentaires

D
"Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage, l'Art est long et le temps est court." ajouterai-je, avec la permission de Beaudelaire.... et tu as raison, le temps des cerises, c'est ici, et maintenant : il<br /> n'y a pas d'autre jardin....
Répondre
M
<br /> <br /> Merci Rémi et Danielle. Le temps des cerises est là, profitons-en !<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
L
Merci Michel pour cette réflexion sur la vie et plus particulièrement sur l'automne de nos vies. C'est un message très humain qui nous détermine encore plus dans la conviction de donner aux autres<br /> et de faire en sorte que l’avenir de nos enfants soit meilleur que le nôtre si c’est possible. Vivons chaque instant au maximum de nos possibilités : « une heure n’est pas qu’une heure, c’est un<br /> vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats » extrait de « le temps retrouvé « de Marcel Proust.
Répondre