C’est l’histoire d’un petit garçon né il y a une cinquantaine d’années à Honolulu, dans l’état américain de Hawaï, archipel situé en plein centre de l’Océan Pacifique. Son père, noir, était Kényan, économiste et homme politique, de famille musulmane. Sa mère, blanche, était une Américaine du Kansas, de famille chrétienne d’origine irlandaise. Ses parents s’étaient rencontrés à Hawaï, en cours de… langue russe.
Résumons : ce petit garçon est fils d’un Kényan noir musulman et d’une Américaine blanche chrétienne.
Les parents du petit garçon, qui ont connu une certaine instabilité sentimentale et économique, se séparent et confient leur progéniture aux grands parents maternels à Hawaï. Le père retourne au Kénya. Puis la mère rencontre un étudiant Indonésien, se remarie, part en Indonésie à Jakarta, en emmenant son fiston. Celui-ci ne tient que 4 ans et décide de revenir chez ses grands parents pour suivre des études. Il poursuivra celles-ci en Californie, puis à New York et enfin Harvard, après avoir entre temps, été « organisateur communautaire » dans un quartier noir défavorisé de Chicago.
Bref, si l’on prend en compte les ascendances sur plusieurs générations, notre petit garçon a eu des ancêtres kenyans, cherokees, français, germano-alsaciens, anglais, écossais et irlandais. Malgré cela, il épouse tout simplement une femme Afro-Américaine comme lui, et avocate comme lui.
Notre petit garçon, devenu grand, sera alors titillé par deux passions : la politique et… le basketball. Le sport restera un loisir, mais la politique l’amènera à être… président, le 44ème président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Hussein Obama. Quel parcours vertigineux !
Que l’on approuve ou pas sa politique, quelle personnalité attachante que cet Afro-Américain, ce citoyen du monde, grand lecteur, écrivant lui-même ses livres et discours.
Nouvellement investi pour un second mandat, Barack Obama a inscrit le changement climatique en tête de sa liste de tâches à accomplir. Certes il avait déjà fait cette promesse, puis l’a un peu oubliée. Mais entre temps, l’ouragan Sandy a marqué les esprits, alors qui sait ?