Ecologue et essayiste.
Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.
On se retrouvera avec plaisir pour échanger à propos de notre avenir commun lors de prochaines dédicaces :
Michel Lerond – « A demain… si vous le voulez bien » - Persée, 2023.- 108 p.- 13€50.
- Dimanche 25 juin 2023, de 10h à 17h : Salon du livre de Bois-Héroult (76). Avec l’association Les Choucas Livres : échange avec l’auteur et dédicace.
- Dimanche 2 juillet 2023, de 12h à 22h : Festival Climacoustique de l’écologie festive, Forges-les-Eaux (76) : conférence et dédicace.
- Dimanche 17 septembre 2023, de 10h à 18h : Salon du livre de Hodeng-Hodenger (76) : Hodeng fête le livre.
- Samedi 4 novembre 2023, de 10h30 à 12h30 et de 15h à 18h : Librairie Colbert, Place Colbert à Mont-Saint-Aignan (76) : dédicace.
Il est de plus en plus souvent rappelé que la biodiversité est en régression et de plus en plus de personnes en font le constat elles-mêmes. Sur ce blog, cette question est devenue récurrente. Mais rien n’est désespéré et on assiste à une prise de conscience qui suscite de nombreuses initiatives. Pour ne retenir que quelques exemples en Normandie orientale, on peut citer d’abord Mesnières-en-Bray. A tout seigneur tout honneur en effet, puisque cette commune rurale du Pays de Bray s’honore du label TEN (Territoire Engagé pour la Nature) depuis 2019 qui constitue le fil conducteur d’actions entreprises depuis des décennies pour protéger la nature dans le village. Le renouvellement du label TEN vise à de nouveaux objectifs tels que la réalisation d’un atlas de la biodiversité communale, la sensibilisation du jeune public et la mise en œuvre d’un lieu de formation sur la biodiversité sous forme de stages. Le circuit de 2 km de découverte du patrimoine bâti va être élargi à la nature avec des panneaux de commentaires.
A peu de distance, et en Pays de Bray encore, la commune de Forges-les-Eaux va s’efforcer de définir un plan global d’aménagement pour le bois de l’Epinay, celui-ci étant géré conjointement par l’ONF, le Département et la commune dans le cadre des Espaces Naturels Sensibles. Dans ce contexte il est envisagé d’aménager des sentiers pédagogiques et de développer des animations pour les scolaires et le grand public avec des expositions et pourquoi pas, une maison de la nature, « site vitrine » de ce bois riche en biodiversité. A Saint-Georges-sur-Fontaine, dans la vallée du Cailly au nord de Rouen, c’est un terrain de football inutilisé qui va être reconverti en verger partagé qu’une trentaine de bénévoles ont commencé à planter. Par la suite des chemins seront aménagés pour en faire un lieu de promenade. Dans quelques années les villageois pourront y cueillir les fruits.
Et puis, cerise sur la gâteau : les étangs de Pont-Audemer dans l’Eure près de l’estuaire de la Seine, où le réaménagement des étangs se poursuit avec un objectif de conciliation de la nature et des loisirs. C’est dans les années 1970 qu’ont été creusés douze étangs pour extraire les matériaux nécessaires à la construction de l’autoroute A13, sur 100 hectares. Depuis la biodiversité s’est développée considérablement avec de nombreuses plantes, oiseaux, amphibiens et chauve-souris, entre autres. Cet espace naturel est maintenant labellisé Ramsar en tant que zone humide d’importance internationale. L’objectif est d’assurer le partage entre les pratiques locales et la faune et la flore, tel qu’il avait été défini par le Projet de requalification des quartiers ouest de Pont-Audemer avec les études menées entre 2003 et 2007 dont j’étais le coordinateur, soit 6 rapports de 426 pages au total (A retrouver aux archives départementales de Seine-Maritime : Mes archives ). Il avait ainsi été étudié le développement de l’offre d’accueil touristique, la création d’un centre d’animation des étangs, la restauration et valorisation des plans d’eau, le profil de développement durable du territoire et la synthèse de l’état des lieux. Le projet actuel, d’un million d’euros, vise à sanctuariser certains secteurs dont un des étangs qui serait réservé à l’observation de la nature, avec notamment deux observatoires à oiseaux. Le projet comporte aussi la plantation de 150 arbres fruitiers, une piste cyclable et un projet de Maison des Etangs.
La nature est de retour, en voilà quelques preuves et bien des idées à reprendre !
Pour que l’Europe apparaisse unie et tolérante, rien de tel qu’un orchestre qui puisse faire interpréter des œuvres musicales, symboles de nos cultures, par des musiciens de nos différents pays. C’est bien ce qui caractérise l’Europa Philarmonie, orchestre européen créé en 1996 et placé sous le patronage de différents présidents et personnalités des pays européens. Cet orchestre symphonique européen est constitué de 90 musiciens des pays de toute l' Union Européenne et de musiciens du monde entier qui ont élu domicile en Europe, il a son siège dans le Land de Bade-Wurtemberg, en Allemagne. A l’heure de la guerre en Ukraine, du Brexit des Anglais et du doute de certains pays sur leur adhésion à l’UE, cet orchestre est un symbole puissant. Il a pu ainsi transmettre une image positive de l’Europe en s’exprimant, à l’occasion de diverses manifestations en Chine, au Yemen, Chypre, Grèce ou divers pays arabes, etc.
Dans le même esprit, l’hymne européen est l’« Ode à la joie », poème écrit en 1785 par Friedrich von Schiller, et mis en musique par Ludwig van Beethoven en 1823, qui exprime un idéal de fraternité pour l’espèce humaine. C’est en 1972 que le Conseil de l'Europe a fait de ce thème musical de l'«Ode à la joie» son hymne et en 1985 que les chefs d'État et de gouvernement des États membres l'on adopté officiellement. Grâce au langage universel de la musique, cette Ode évoque les idéaux de paix et de solidarité incarnés par l'Europe.
Bien qu’il ne soit pas destiné à remplacer les hymnes nationaux des pays de l’UE, on peut s’interroger sur la dissonance avec celui de la France. En effet « La Marseillaise » est un chant patriotique de la Révolution française dont les six premiers couplets ont été écrits par Rouget de Lisle sous le titre de « Chant de guerre pour l’armée du Rhin » en 1792. Certes La Marseillaise est un appel patriotique et un appel à la liberté, mais aussi un chant de guerre révolutionnaire et une exhortation au combat contre l’invasion étrangère, avec des paroles qui « grincent » un peu, comme celles du refrain : « Aux armes, citoyens !Formez vos bataillons ! Marchons, marchons !Qu'un sang impur...Abreuve nos sillons ! ». Pas vraiment un idéal de fraternité pour l’espèce humaine au moment où les migrations se multiplient et vont s’amplifier… Le président Giscard d’Estaing avait fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin qu’elle ressemble moins à une marche militaire… Ne serait-il pas opportun de se reposer ce genre de question à un moment où devant les défis qui sont devant nous, en termes de climat, biodiversité, énergie, les symboles ont leur importance et devraient viser à plus de partage, de fraternité, d’humanité. Quant à nos amis Anglais, toujours emprunts de flegme, ils viennent de vivre une comédie musicale à caractère historique qui évoque bien peu le futur… Et pendant ce temps, nous autres Européens, avons encore oublié notre fête …, mince alors !
Rêvons un peu et souhaitons une petite musique douce qui berce l’avenir de nos petits-enfants. Et vive la musique !
On se retrouvera avec plaisir le samedi 13 mai à La Presse de Serqueux 76 (galerie marchande de Super U) pour une dédicace de 10h à 12h. A bientôt donc !
Michel Lerond - Persée, 2023.- 108 p.- 13€50.
Une réflexion sur notre avenir commun.
Les autres dédicaces :
- Dimanche 25 juin 2023, de 10h à 17h : Salon du livre de Bois-Héroult (76). Avec l’association Les Choucas Livres : échange avec l’auteur et dédicace.
- Dimanche 2 juillet 2023, de 12h à 22h : Festival Climacoustique de l’écologie festive, Forges-les-Eaux (76) : conférence et dédicace.
- Dimanche 17 septembre 2023, de 10h à 18h : Salon du livre de Hodeng-Hodenger (76) : Hodeng fête le livre.
- 18 avril 2023 : article dans Le Bulletin de l’arrondissement de Rouen.
L’avis des lecteurs :
- Bernard Boullard, professeur émérite : « C’est une magnifique analyse de la situation et un plaidoyer pour l’action des jeunes afin qu’ils réparent (ou du moins tentent de réparer) nos erreurs, nos faiblesses, notre comportement coupable. »
- Thierry Chion, journaliste Le Bulletin de l’arrondissement de Rouen : « Cet essai dresse un constat de la relation entre l’homme et la nature. Il se veut optimiste et proche des solutions concrètes pour tendre vers un avenir meilleur. »
- Dominique Krauskopf, site Voyagerpratique.com : « L’auteur normand Michel Lerond, passionné depuis toujours par les questions écologiques vient de publier un nouvel ouvrage intitulé : "A demain… si vous le voulez bien. »
Les livres de Michel Lerond sur internet (10 titres encore disponibles, anciens et récents) :
La multiplication des pollutions a fini par sensibiliser les consommateurs chinois aux pratiques des entreprises. La classe moyenne chinoise fait beaucoup d’achats, tant il existe là-bas un amour du luxe et des marques. Face à cette frénésie, les Chinois sont-ils conscients du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité ? Eh bien oui, si l’on en croit plusieurs enquêtes internationales qui révèlent que la conscience écologique est plus marquée en Chine qu’en Europe et aux Etats-Unis. C’est ainsi qu’en 2021, 86 % des internautes chinois se disaient prêts à consacrer 0,5 % de leurs revenus à lutter contre le dérèglement climatique, contre seulement 62 % des Américains. Les jeunes, en particulier, sont très sensibles aux responsabilités environnementales des marques et, selon une étude de 2022, 61 % ont déjà boycotté des marques aux agissements douteux, contre seulement 51 % des jeunes Français et 41 % des jeunes Américains. Plus encore, les Chinois privilégient progressivement pour leurs achats des entreprises qui favorisent l’environnement.
En matière de croissance, la Chine n’est plus la locomotive du monde avec seulement 3 % de croissance en 2022. De même qu’elle a vu sa population baisser pour la première fois en 60 ans. En 2023, c’est l’Inde qui devient le pays le plus peuplé du monde. Cette baisse s’explique en partie par l’augmentation du coût de la vie en Chine et de ce fait, l’envie d’avoir un enfant est également en baisse chez les jeunes générations. La dégradation de l’environnement remet en cause le système politique et économique, l’obligeant à assumer ce nouveau défi. La Chine reste pour le moment le premier pollueur de la Terre mais aussi le premier investisseur dans les énergies vertes ! Par ailleurs, elle plante des arbres avec l’objectif de couvrir 30 % de la surface du pays d’ici 2050, contre 23 % actuellement. Il y a quelques années le président chinois Xi Jinping déclarait : « Nous devons établir fermement ce concept de civilisation écologique socialiste. Développer une relation harmonieuse entre l'Homme et la nature et tout faire pour protéger l'environnement pour les futures générations ». C’est dans ce contexte que 60 % des zones humides sont sous protection et 15 % de la superficie du pays en réserve naturelle.
Certes il reste beaucoup à faire dans ce pays où les niveaux de polluants dangereux pour la santé ne cessent d’augmenter, mais ces nouvelles orientations donnent de l’espoir pour un avenir chinois et planétaire encore possible. Méfions-nous des préjugés… le monde évolue et parfois plus vite que nous le pensons !
A demain… si vous le voulez bien
On se retrouvera avec plaisir le samedi 29 avril à la librairie Autres Rivages de Buchy (76) pour une dédicace de 15h à 18h
et le samedi 13 mai à La Presse Serqueux (76) de 10h à 12h. A bientôt donc !
On se retrouvera avec plaisir le samedi 29 avril à la librairie Autres Rivages de Buchy (76) pour une dédicace de 15h à 18h. A bientôt donc !
Michel Lerond - Persée, 2023.- 108 p.- 13€50.
Une réflexion sur notre avenir commun.
A réserver dès maintenant chez votre libraire.
Promotion du livre :
En projet :
- Samedi 29 avril 2023, de 15h à 18h : Librairie Autres Rivages, Buchy (76). Dédicace.
- Fin avril 2023 : Articles dans Côté Rouen et 76 Actu.
- Dimanche 25 juin 2023, de 10h à 17h : Salon du livre de Bois-Héroult (76). Avec l’association Les Choucas Livres : échange avec l’auteur et dédicace.
- Juin 2023 : Annonce dans le journal local Le Blainvillais (76).
- Dimanche 2 juillet 2023, de 12h à 22h : Festival Climacoustique de l’écologie festive, Forges-les-Eaux (76) : conférence et dédicace.
- Dimanche 17 septembre 2023, de 10h à 18h : Salon du livre de Hodeng-Hodenger (76) : Hodeng fête le livre.
- A programmer : chronique dans « La Normandie se découvre » sur Horizon FM.
Réalisée :
- 20 avril 2023 : interview dans le cadre de l’émission « Côté Experts » de France Bleu Normandie.
- 19 avril 2023 : mise en ligne d’un écho sur Voyagerpratique.com
- 18 avril 2023 : article dans Le Bulletin de l’arrondisement de Rouen.
L’avis des lecteurs :
- Bernard Boullard, professeur émérite : « C’est une magnifique analyse de la situation et un plaidoyer pour l’action des jeunes afin qu’ils réparent (ou du moins tentent de réparer) nos erreurs, nos faiblesses, notre comportement coupable. »
Combien de fois l’avons-nous répété : le respect de l’environnement doit s’apprendre à l’école, et même devenir une matière prioritaire. Dans Les clés de notre avenir, les propositions 70 à 74 formulent quelques idées : Faire de l’école un incubateur du futur ; Enseigner notre relation biologique à la nature ; A l’école, l’écologie doit être une des disciplines principales ; Les bases de l’écologie doivent être enseignées dans toutes les filières de l’enseignement supérieur ; Intégrer dans les formations professionnelles la notion d’impact sur la nature.
Une bonne nouvelle à cet égard est connue depuis peu : Science Po commence à enseigner la « culture écologique » ! 24 heures de cours sont dispensés depuis le début de cette année aux 1 700 étudiants des 7 campus de cette école, afin de pouvoir apporter des réponses concrètes aux attentes des nouvelles générations. Cet enseignement vise à initier les étudiants, dès la première année, aux enjeux environnementaux en relation avec l’économie, la sociologie et les relations internationales. La direction de Sciences Po précise qu’il s’agit là d’une « nécessité éthique et professionnelle, car il ne sera plus possible d’exercer un poste de dirigeant sans être formé sur ces sujets ». C’est assurément une évolution qui va dans le bon sens et donne de l’espoir en l’avenir.
Certes cette initiative a pris… un peu de temps depuis que Pierre-Noël Frileux, à l’Université de Rouen, ait créé la Maîtrise Sciences et Techniques de l’environnement, quasiment le premier enseignement universitaire sur ces questions au début des années 1980, il y a 40 ans ! Les choses avancent lentement, mais elles avancent. D’autres écoles mettent en place ce type de formations, au niveau des masters, entre autres, ou de diplômes qui tentent de jumeler sciences sociales et sciences du vivant. Il existe même un palmarès des écoles les plus engagées pour la transition écologique. Il s’agit maintenant que ce type d’initiatives se multiplient à tous les niveaux, de la maternelle à l’Université !
Le climat, la biodiversité et les pandémies notamment sont les vrais enjeux de notre avenir et doivent être enseignés, d’autant plus que chacun ressent autour de soi une anxiété grandissante devant ce futur incertain. Il convient d’abord de bien analyser la situation, notamment en ce qui concerne la relation de l’homme avec la nature puis le fonctionnement de notre économie, avec une approche pluridisciplinaire à la fois économique, sociologique, politique et philosophique. Un livre peut aider à envisager cette approche pour convaincre de la nécessité de s’impliquer personnellement, en tant que consommateur, travailleur et citoyen et peser sur les décisions politiques :A demain… si vous le voulez bien– Persée, 2023.- 120 p.- 13€50, une réflexion sur notre avenir commun.
Disponible dans quelques jours et à réserver dès maintenant chez votre libraire.
Il est vrai que l’expression « Tiers Monde » est un peu désuète et on lui préfère maintenant « Pays sous-développés » ou mieux encore « Pays en développement ». Mais peu importe, l’essentiel est de rapporter des témoignages de choses vues dans ces pays, les voyages étant toujours enrichissants pour la réflexion.
A l’occasion de la visite de l’un de ces pays, j’ai pu constater un certain nombre de retards, de négligences, de médiocrités que l’on n’imagine même pas… A titre d’exemples, j’ai pu remarquer sur des petites routes de campagne des poteaux téléphoniques couchés, depuis un certain temps semble-t-il, des fils rompus traînant au sol, dans les villages des boîtiers électriques dont la porte était cassée et le dispositif de connexion ouvert à la pluie. Tout cela étant fréquent. Sur les routes plus empruntées il existe une signalisation qui laisse parfois perplexe : des panneaux de réduction de vitesse et de fin de cette réduction se succèdent parfois à une cadence très rapide, sur quelques centaines de mètres, ou juste avant un stop ou une entrée de village, en toute incohérence… Par ailleurs le réseau ferré qui était d’une rigueur exemplaire auparavant se dégrade à tout va avec des retards dus à des « incidents » techniques répétés tels que arbres tombés sur les voies, câbles électriques volés ou autres. En compensation… les transports par camions sont florissants y compris sur des petites routes de campagne où il leur est difficile de croiser un cycliste !
En découvrant ce pays un peu plus en profondeur, j’ai constaté que les médecins se raréfiaient. Pour un rendez-vous chez un spécialiste il faut attendre plusieurs mois et un nombre de plus en plus important de personnes sont sans médecin généraliste… C’est ainsi que le niveau de santé se dégrade au regard des pays dits développés. Sur un autre registre, on constate dans ce pays un retard qui va croissant en matière d’éducation. Les écoliers sont assez unanimement nuls en orthographe, ils n’ont quasiment plus d’enseignement de la morale, du civisme ou du fonctionnement sociopolitique de leur société. De plus les parents rechignent à faire cette éducation et préfèrent offrir à leurs enfants des jeux vidéos dont l’objectif est d’abattre un adversaire jugé mauvais. De ce fait on constate une certaine violence dans les rapports humains, y compris à l’école entre élèves et enseignants, ce qui peut aller dans des cas extrêmes jusqu’au meurtre !
Plus fort encore, si l’on peut dire, ce pays fonctionne sur la base de règles dites démocratiques, continuellement remises en cause à tel point que l’on a bien du mal à s’y retrouver dans un dédale indescriptible de lois, règlements ou circulaires compliquées et souvent incompréhensibles. Tout cela est débattu dans une Assemblée Nationale où les membres s’invectivent régulièrement sur des sujets mineurs et reportent les vraies décisions.
Parti pour un voyage de découverte avec un groupe, je ne m’étais pas préoccupé de savoir dans quel pays nous allions… Quel étourdi ! J’ai donc demandé cette précision au guide touristique, qui m’a répondu : « Mais monsieur nous sommes chez vous, en France, vous ne vous êtes par reconnu ? »
Chacun choisira entre les appellations de Tiers Monde ou de Pays sous-développé, mais je crains que nous ne soyons tombés bien bas !… Si toutefois, on est dans un pays en développement, tous les espoirs sont permis !
Face à l’anxiété grandissante devant un avenir aussi incertain, il est grand temps de prendre du recul par rapport aux discours tapageurs de toutes sortes et aux crises qui se multiplient.
Sortir de cette situation complexe est l’objectif le plus ardu qui n’ait jamais été imposé à l’espèce humaine ! Avec ce livre je propose une réflexion personnelle, en me plaçant sur un plan environnemental bien sûr, mais aussi économique, sociologique et politique.
Il convient d’abord de bien analyser la situation, notamment en ce qui concerne la relation de l’homme avec la nature puis le fonctionnement de notre économie. Notre société du futur devra nécessairement être plus inventive et responsable, la bifurcation à opérer sera écologique et énergétique, mais surtout et avant tout culturelle.
A demain… si vous le voulez bien – Persée, 2023.- 120 p.- 13€50.
Une réflexion sur notre avenir commun.
A paraître le 19 avril 2023. A réserver dès maintenant chez votre libraire.
Promotion du livre :
- Librairie Autres Rivages, Buchy (76) : dédicace, le samedi 29 avril 2023, de 15h à 18h.
- Salon du livre de Bois-Héroult (76) : avec l’association Les Choucas Livres, le dimanche 25 juin 2023, de 10h à 17h.
- Festival Climacoustique de l’écologie festive, Forges-les-Eaux (76) : conférence et dédicace, le dimanche 2 juillet 2023.
- Salon du livre de Hodeng-Hodenger (76) : Hodeng fête le livre, le dimanche 17 septembre 2023, de 10h à 18h.