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  • : Le blog de Michel Lerond
  • : Libre opinion sur les questions d'actualité en environnement et développement soutenable
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  • Michel Lerond
  • Ecologue et essayiste. Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 06:24

     Elle se lève tôt pour partir au travail chaque matin. Aujourd’hui, elle commence chez madame Langlois à 7h30, il s’agit de l’aider à se lever, se laver et préparer son petit déjeuner : mission de 30 minutes. Puis elle va à 7 km aider monsieur Boniface à prendre sa douche et faire un peu de ménage dans la maison. Il est 9h15, elle se rend au domicile de madame Hervé à 13 km pour faire le repassage et préparer le déjeuner. A 11h, c’est au tour de monsieur et madame Douchet, situés à 9km, d’accueillir l’auxiliaire qui va nettoyer les vitres et préparer un dessert pour le repas de midi. Puis à 12h, elle retourne chez madame Langlois pour l’aider à prendre son déjeuner. Elle a enfin une pause de 12h45 à 14h, pour retourner chez elle prendre son propre déjeuner, à 17 km de sa dernière prestation, autant dire que le repas est avalé. Elle repart pour un après-midi aussi varié, avec une pause de 16h30 à 18h et continue ainsi de maison en maison jusque 20h30. Ouf, c’est fini pour aujourd’hui pour l’auxiliaire de vie, mais demain elle recommence avec, pour partie les mêmes personnes et pour partie des nouvelles. Le rythme sera aussi soutenu mais selon une chronologie différente. De même, la semaine prochaine ressemblera à celle-ci mais avec bien des différences. En effet, madame Langlois a dû être hospitalisée, par contre le retour à la maison de monsieur Etienne, non prévu, a nécessité une intervention urgente pour l’aider à redécouvrir son appartement en fauteuil roulant. Et ainsi de suite, sachant qu’un week-end par mois, c’est chaud puisqu’il faut remplacer les autres auxiliaires en repos.

     L’auxiliaire de vie accompagne les personnes dépendantes, fragilisées ou handicapées pour les aider à rester à leur domicile. Elle (rarement il) les aide dans les actes de leur vie quotidienne : repas, toilette, ménage, démarches administratives, courses, etc. L’auxiliaire de vie doit savoir aussi réconforter, distraire, ce qui suppose, au-delà de cette multi-compétence, une bonne condition physique (il faut parfois soulever des personnes invalides), ne pas être rebuté par des tâches ménagères et des toilettes intimes, et tout cela avec tact, respect et discrétion. C’est un métier difficile, particulièrement en milieu rural.

     Autant dire que l’auxiliaire de vie fait preuve de qualités humaines rares pour être au service des personnes en difficulté, avec une empathie remarquable. C’est pourquoi lorsque l’auxiliaire arrive à la maison, malgré les difficultés pour la personne assistée ou son conjoint, c’est comme un cadeau de Noël tombé du ciel.

     Les auxiliaires de vie sont de l’ordre de 180 000 en France, il en manque quasiment 10 000. Alors oui, vraiment, cette profession est peu connue et peu reconnue. Pourtant l’auxiliaire, c’est vraiment essentiel !

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 08:01

     L’amour sous toutes ses formes, dans de multiples chansons, une des plus belles étant Quand on a que l’amour de Jacques Brel :

 

Quand on a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l'amour
Pour habiller matin


Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 18:09

C’est en 1707 que messieurs Vaillant et Danty d’Isnard ont effectué ensemble un voyage sur les côtes de Normandie et Bretagne afin d’y rechercher des animaux, des végétaux et des minéraux. Ils ont relaté leurs découvertes dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque Nationale de France, non publié à ce jour. C’est Théodore Monod qui m’avait signalé ce travail remarquable, à l’occasion d’un courrier du 20 juin 1979 :

« J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre étude sur la botanique en Normandie. J’avais eu, pour la préparation de ma thèse (…) sur la basse Seulles, à consulter un manuscrit intéressant et qui mériterait certainement d’être édité et commenté. Il se trouve à la BN, MS pr., nouv. acq. N° 7520 : Journal du voyage de messieurs Sébastien Vaillant et Antoine Tristan Danty d’Isnard… etc. Il y a un catalogue des espèces récoltées… Ne pensez-vous pas que les naturalistes normands, et en particulier les botanistes, pourraient s’intéresser à ce manuscrit ».

Voilà maintenant quinze ans que Théodore Monod s’est éteint à Versailles, le 22 novembre 2000, âgé de 98 ans. Il est né à Rouen, rue Henri Lafosse et fut un scientifique naturaliste et explorateur, l'un des plus grands spécialistes du Saharaau XXe siècle et produisit environ 1 200 publications, considérées comme des références. Il garda toujours cependant un intérêt pour l’histoire naturelle normande : http://www.michel-lerond.com/article-theodore-monod-dix-ans-deja-61032232-comments.html#anchorComment 

Depuis cet échange, j’ai acquis le manuscrit, avec l’espoir de pouvoir un jour procéder à quelques comparaisons entre 1707 et maintenant… Mais le temps a passé et l’expérience reste à faire par qui voudra bien s’y aventurer. Avec trois siècles de décalage, il y a là matière à comparaisons significatives. Partis de Paris le 17 septembre 1707, les auteurs décrivent leurs observations naturalistes jusqu’à leur retour le 18 octobre 1707, après être allés jusqu’à Granville.

Le Pays de Bray est particulièrement bien décrit et je connais des lecteurs de ce blog qui seraient ravis de lire les propos sur la canneberge des marais de Forges ou les orchidées rencontrées entre Sommery et les Hayons !

Il y a là un magnifique sujet de thèse pour un(e) étudiant(e) naturaliste ou matière à un travail collectif conséquent et riche d’enseignements. Que les naturalistes intéressés se manifestent. Merci par avance.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 07:32

Dans les années 1960-1970, on parlait de libération sexuelle. Maintenant, il semble que l’on ait franchi une nouvelle étape. Il faut dire que la sexualité s’affiche partout, provocante, directe ou sous-entendue, mais omni-présente. C’est devenu un « produit d’appel » pour vendre des denrées ou prestations qui n’ont souvent aucun rapport avec le sexe. En somme, tu baises et après on cause !

Comment alors rester insensible, pour un homme notamment, à ces formes qui apparaissent, ces attitudes qui se profilent, ces « jeunes filles en fleurs » qui séduisent, voire qui provoquent…

Oui, mais voyez-vous, le problème est que ces « jeunes femmes » dont on parle n’ont parfois que 10 ans, voire moins. Ce que l’on appelle « puberté précoce » commence à préoccuper sérieusement le monde médical et aussi les parents des enfants concernés, surtout des filles. L’évolution des conditions de vie, tant en Europe qu’aux Etats-Unis, ou ailleurs dans le monde, a fait avancer l’âge de la puberté d’un an en moyenne depuis le milieu du 20ème siècle, soit vers 10 ans pour les filles et 11 ans et demi pour les garçons. Lorsqu’il y a précocité, la puberté peut se manifester dès l’âge de 8 ans, ou avant. Cela peut aboutir à des choses curieuses, avec des fillettes à tête de bébé, qui ont des attentes et des comportements de jeunes filles. Pas facile à gérer pour les parents ! D’autant plus que puberté précoce veut dire aussi sexualité précoce et éventuellement grossesses, parfois chez des gamines de l’école primaire !

Le phénomène s’accroit au point de devenir préoccupant, soit une multiplication par 7 du nombre de cas observés au cours des 20 dernières années.

Mais pourquoi donc une telle évolution ? Les quelques études menées sur ce thème tendent à monter que des facteurs environnementaux néfastes seraient responsables, comme certains aliments (trop sucrés), les perturbateurs endocriniens (emballages, cosmétiques, etc.) et les pesticides. A ce titre voyez-vous, les enfants d’agriculteurs, exposés de façon chronique aux produits phytosanitaires, semblent particulièrement concernés… et plus encore les enfants de viticulteurs du midi de la France !

La communauté scientifique internationale étudie cette question depuis une vingtaine d’années, mais en France voyez-vous, on ne dispose que de très peu de données… comme sur d’autres questions, comme par exemple l’irradiation des aliments. Etonnant le nombre d'autruches qui existent dans notre pays, la tête dans le sable. A moins qu’il ne s’agisse de singes : rien vu, rien entendu et donc rien dit.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 07:30

Toute jeune déjà, Nicole ambitionnait de devenir institutrice. Le sort en décida autrement, la menant vers des études techniques en secrétariat. Elle commença sténo-dactylo, un métier du passé, pour finir agent comptable de l’Etat. Passant par différents établissements, promotions successives à force de concours, Nicole accéda à ces fonctions supérieures qui la rendaient responsable financier d’un lycée et trois collèges associés, assurant l’avenir de plus de 2000 élèves !

Nicole a donc passé sa vie à l’école, mais elle a aussi fait une école, au sens où elle a porté le projet de rénovation – agrandissement de l’école de Sigy-en-Bray. Pas seule bien sûr, avec le concours des autres élus de la commune et de multiples intervenants. Mais elle a été assurément le levier de ce projet, notamment dans sa phase initiale, lorsqu’il s’agit de convaincre, de démontrer et de prouver que c’est possible. Surtout quand, en plus, on est capable de réunir les financements nécessaires.

L’école de Sigy, une sorte de gloire locale, inaugurée en grandes pompes en février 2012, visitée par les Académiciens de Rouen en 2013, à la pointe des techniques innovantes. Nicole s’est passionnée pour ce projet, y a mis toute son énergie et est devenue, en quelque sorte, institutrice par procuration, enfin !

Fière et heureuse Nicole, de cette réalisation qui accueille près de 200 élèves dans un village d’à peine 700 habitants. Cet équipement attractif attire des jeunes couples, nouveaux parents qui souhaitent bénéficier de cette belle école.

Mais dans le même temps, le crabe rôdait… En attaques successives, ce monstre silencieux finit par lui grignoter la vie, pour enfin l’ôter à notre amour ou notre sympathie, ce 8 février 2015…

Toujours souriante, d’une générosité débordante qui la rendait soucieuse des autres plus que d’elle-même. Nicole ne fut pas institutrice, mais nous donna de belles leçons d’espoir, de générosité, de lucidité et de courage.

Cette Nicole fut ma compagne durant 52 ans, quelle belle école !

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 14:13

Pierre-Noël Frileux fut un maître pour nombre d’entre nous, écologues et environnementalistes. Né juste avant la seconde guerre mondiale, il a gardé tout au long de sa vie la modestie de ses origines paysannes, bien qu’universitaire de haut niveau et reconnu comme tel.

En tant qu’enseignant, il a marqué plusieurs générations d’étudiants par la pédagogie de ses cours, toujours illustrés d’exemples concrets et reliés à une expérience de terrain, qui donnaient aux fondamentaux de l’écologie une teneur concrète. Il fut à l’origine de l’un des premiers diplômes supérieurs en environnement au niveau national, la Maîtrise des sciences et techniques de l’environnement, qui perdura pendant plus de 20 ans. Cette formation a ravi de l’ordre de 500 étudiants qui, pour un certain nombre, occupent maintenant des fonctions des plus importantes dans ce secteur. Avec les collègues de son laboratoire, le professeur Boullard, Mmes Gaudray et Loquet, et bien d’autres universitaires de Rouen ou des intervenants externes, il a su intéresser les jeunes en quête de nouveauté avec un tel succès que certaines années il a fallu refuser plusieurs centaines de candidatures à cette MST environnement !

En tant que scientifique, il a effectué de nombreux travaux, notamment sur les tourbières du Pays de Bray, en Normandie, ce qui fut le sujet de sa thèse, « Les groupements végétaux du Pays de Bray. Caractérisation, écologie, dynamique », soutenue le 27 avril 1977. Seul, ou en équipe, il a participé à nombre d’inventaires floristiques ou à des réflexions sur des projets d’aménagement. Son grand souci de vulgarisation l’a amené à participer à nombre d’institutions ou associations en étant toujours plus « faiseur » que « diseur ». C’est ainsi qu’il a participé à la vie du Parc naturel régional, de l’Observatoire régional de l’environnement, de divers conseils scientifiques, etc. Retraité dans le Tarn et Garonne, il est resté très actif dans les domaines de la botanique, du jardinage et de la randonnée-découverte de la nature. Il avait d’ailleurs créé auparavant, dans le Calvados, sur son domaine familial, un parc-jardin d’une très grande richesse floristique.

Scientifique de haut niveau et gardant une simplicité remarquable, Pierre-Noël Frileux fut avec quelques personnalités universitaires ou du domaine de l’agronomie, un pionnier de la défense de l’environnement. Il savait partager son savoir avec modestie et affirmer ses convictions si besoin, d’où son militantisme associatif. Pierre-Noël Frileux aura ainsi contribué fortement à la prise de conscience des enjeux environnementaux, à la vulgarisation scientifique de ces questions et à leur professionnalisation. Son apport est tel que nous ne pourrons pas l’oublier. Il fut mon maître tant pour ma vie professionnelle que personnelle.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 18:28

En fin d’année 2014, deux articles de ce blog évoquaient les arbres et ce qu’ils signifient pour quelques écrivains. Nous vous invitions à répondre à la question : Et vous, quel est votre arbre préféré ? Et si, pour Noël ou la nouvelle année, vous offriez à vos enfants, parents, amis, ou à vous-mêmes, un arbre. C’est le bon moment pour planter. Alors, lequel ? Vous avez été plusieurs, parmi nos fidèles lecteurs à répondre. Pour remercier tous ces lecteurs et commentateurs, voici vos réponses, à méditer par tous :

 

Philippe :
Quand nos enfants sont nés, ils ont eu en cadeau un arbre, planté dans le jardin, un fruitier. Et ils ont bénéficié de tous les parrainages existants style "un enfant, un arbre". Depuis, et à d'autres titres, ils sont parrains de veaux, d'ânes et même de... homards !
Mon arbre préféré reste le manguier ! Mais dans nos régions (de Normandie) on peut aussi avoir des figuiers ou, en plus local, des noyers ou des châtaigniers...
 

 

Colette : 

Michel, j’ai  apprécié ta chronique sur les arbres  notamment le texte de Colette (qui a été mon choix de lecture d’écrivain pendant plus d’un an).

 

Stéphan : 

Bien qu'ils soient actuellement, pour la plupart, dégarnis, on peut admirer la complexité de leurs branchages qui permettra à chaque feuille de capter le maximun de rayons solaires quand le printemps reviendra. Bonnes fêtes

 

Danielle :

Il y a bien longtemps, je dissertais sur notre système éducatif et sur la manière dont il traite ses étudiants :
     Vous êtes tous du même bois
     Arbres
     Bras tendus vers le ciel
     Potentiels en bonheurs pluriels
     Vous êtes tous du même bois
     Brûlé en Tous les cas.

J'ai planté un arbre à l'occasion de la naissance de chacun de mes petits-enfants.... Et même si ces jumeaux végétaux sont loin de mon regard aujourd'hui, j'aime à les imaginer, comme dans les traditions animistes, veiller sur leurs frères humains...

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 18:52

De 1972 à maintenant, ma bibliographie personnelle compte 879 références (ouvrages, articles, rapports d’études et de conseils, chroniques du blog). En voici les principales :

 

013      LEROND, Michel

Etude des lichens dans le Parc Naturel Régional de Brotonne (Intérêt pour la mise en évidence des zones de pollution atmosphérique).- Rouen : Université (Diplôme d'Etudes Supérieures), 1975.- 185 p.

 

041      LEROND, Michel

            Cadre naturel.- In : Normandie.- Paris : Bonneton, 1978.- p. 162-221.

 

042      LEROND, Michel

            Cours masures en Pays de Caux.- Rouen : Museum, 1978.- 85 p.

 

048      LEROND, Michel

Evolution de la muséologie en sciences naturelles.- In : FOURAY, Monique ; LEROND, Michel, le 150 ème anniversaire du Museum de Rouen.- Rouen : Museum, 1978.- p. 151-179.

 

076      LEROND, Michel

Les lichens épiphytes en Normandie orientale. Distribution, sociologie et application à la cartographie de la pollution atmosphérique.- Actes du Museum de Rouen, 1981, 1-2 : p. 1-300.

 

183      LEROND, Michel

            Rouen, ville sur un méandre.- In : Rouen - Paris : Bonneton, 1990.- p. 9-37.

 

198      CHAIB, Jérôme ; BARDAT, Jacques ; LEROND, Michel

Gestion de l'espace et plantes protégées de Haute-Normandie. Guide pratique.- Rouen: CDM, Observatoire Régional de l'Environnement, 1991.- 89 p.

 

220      VAN HALUWYN, Chantal ; LEROND, Michel

            Guide des lichens.- Paris : Lechevalier, 1993.- 345 p.

 

260          LEROND, Michel ; NOEL, Jean-Paul ; DELABARRE, Olivier ;

DEVILLEPOIX, Patricia ; PIOLE, Lucette

Ernest Noury, naturaliste bucheois, 1877-1968.- Buchy : Valeurs Anciennes du Canton de Buchy, 1995.- 64 p.

 

324      LARRUE, Corinne ; LEROND, Michel

Recommandations pour conduire une évaluation environnementale des contrats de plan Etat/Région.- Paris : Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement, 1998.- 53 p.

 

372      BERTAUX, Jean-Jacques ; LEMENOREL, Alain ; LEROND, Michel ; LEPELLEY, René ; NONDIER, Guy ; RAGACHE, Jean-Robert

Normandie.- Paris : Bonneton, 2001.- 320 p.

 

388      LEROND, Michel ; THIEVENT, Philippe

Opérations routières. Suivi et évaluation environnementale. Paris : Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement, 2001.- 64 p.

 

424      LEROND, Michel ; LARRUE, Corinne ; MICHEL, Patrick ; ROUDIER, Bruno ; SANSON, Christophe                                                                               

L’évaluation environnementale des politiques, plans et programmes. Objectifs, méthodologies et cas pratiques.- Paris : Editions Tec et Doc, 2003.- 314 p.

 

472    LEROND, Michel ; LANMAFANKPOTIN,    Georges                                                                              

Le développement soutenable. Evaluation simplifiée dans un contexte Nord-Sud.- Paris : L’Harmattan, 2007.- 187 p.

 

526      MAURY-DELEU, Virginie ; HARDEL, Blandine ; GOSSELIN, Olivier ; PESQUET, Gilles ; FAJON, Philippe ; LEROND, Michel                                                                                  

Clos-masures et paysage cauchois.- Rouen : CAUE et Point de Vues, 2008.- 256 p.

 

610      LEROND, Michel                                                                                   

Qu’est-ce qu’on attend ? Chroniques (2008-2009).- Paris : l’Harmattan, 2010.- 149 p.

 

763      LEROND, Michel 

L’homme et la nature, une symbiose à inventer. Discours de réception.- Rouen : Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Rouen, 2012.- p. 33-49.

 

768      LEROND, Michel

C’est bientôt la renaissance ? Pour sortir de la crise écologique.- Paris : l’Harmattan, 2013.- 156 p.

 

La bibliographie complète, au format pdf, peut être obtenue sur demande  à michel.lerond@wanadoo.fr

Concernant le thème spécifique de l’étude des lichens, une bibliographie régionale, en cours d’actualisation, est disponible sur le site de l’Agence régionale de l’environnement de Haute-Normandie : http://www.arehn.asso.fr/centredoc/biblios/lichens.pdf

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 08:33

En sept ans, 370 chroniques et mini éco-nouvelles ont été publiées sur ce blog, qui ont fait l’objet de 657 commentaires. La fréquentation totale a été de 34 339 visiteurs pour 62 354 pages vues, avec 200 abonnés. Voici le rappel des titres pour 2014 :

 

-      Sept ans et 370 articles, déjà 30-12-14

-      Nos amis les arbres 2/2 23-12-14

-      Nos amis les arbres 1/2 16-12-14

-      Ils sont élevés hors sol 09-12-14

-      Prenons des précautions… avec précaution ! 02-12-14

-      La comète et les cafards 25-11-14

-      Le futur s’invente sous nos yeux ! 18-11-14

-      Les économistes sont en short ! 11-11-14

-      Désherber sans phytos ! 04-11-14

-      Nous devons faire des économies ! 28-10-14

-      « Y a jamais person qui y répond » 21-10-14

-      Retour à la terre ! 14-10-14

-      Citoyens de la planète ! 07-10-14

-      Petit retour en arrière ! 30-09-14

-      Sortons de la confusion ! 23-09-14

-      Nous y voilà ! 16-09-14

-      Participer à la science ! 09-09-14

-      Pour un débat public sur l’agriculture ! 02-09-14

-      La biodiversité, un enjeu fondamental ! 26-08-14

-      Paysage et littérature 5/5 19-08-14

-      Paysage et littérature 4/5 12-08-14

-      Paysage et littérature 3/5 05-08-14

-      Paysage et littérature 2/5 29-07-14

-      Paysage et littérature 1/5 22-07-14

-      Un champignon nommé Boullard ! 15-07-14

-      Le bonheur à la danoise ! 08-07-14

-      Respirer peut tuer ! 01-07-14

-      Nous citoyens européens, nous… 24-06-14

-      Fêtez les voisins, c’est bon pour la santé ! 17-06-14

-      Quelle chance, le monde est à refaire ! 10-06-14

-      Le temps qui passe 03-06-14

-      La croisière s’amuse 4/4 27-05-14

-      La croisière s’amuse 3/4 20-05-14

-      La croisière s’amuse 2/4 13-05-14

-      La croisière s’amuse 1/4 06-05-14

-      A quoi ça sert de travailler ? 29-04-14

-      Génération espoir ? 22-04-14

-      Le centenaire de Stockholm 15-04-14

-      Partager l’emploi ! 08-04-14

-      Cynique, moi ? Jamais ! 01-04-14

-      Il ne nous reste plus qu’à prier 25-03-14

-      Repenser le vivre ensemble ! 18-03-14

-      Des discours, toujours des discours… 11-03-14

-      « Bâtir la forêt » 04-03-14

-      C’est toujours trop cher ! 25-02-14

-      Une espèce féconde ! 18-02-14

-      Ne rien bouleverser, mais tout changer ! 11-02-14

-      Un trésor vert protégé 04-02-14

-      « Des racines et des haies » 28-01-14

-      Pour que ça tourne rond ! 21-01-14

-      Robert Barbault, un homme dans la nature 14-01-14

-      Bonnets, bérets ou… benêts ? 07-01-14

 

Merci encore pour vos commentaires toujours nombreux. Bonne année 2015 à toutes et tous. Par ailleurs, au cours de l’année 2014, nous avons participé à un certain nombre d’activités :

▪ Publications : 

-      57 publications : 5 articles et 52 chroniques du blog

▪ Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Rouen : membre titulaire

▪ Assistance conseil et représentation :

-      Conseil de développement du Pays de Bray : membre du bureau. SMAD du Pays de Bray

-      Comités de Pilotage des sites Natura 2000 des cuestas du Pays de Bray et du Bray humide. Préfecture de Haute-Normandie

-      Animation de la Conférence régionale de la biodiversité. Région Haute-Normandie

-      Participation au tournage du film « Des racines et des haies ». Beaubec Productions

-      Avis pour une VAE (Valorisation d’Acquis d’Expérience) sur le thème des sciences participatives. Aurélie Marchalot

-      Avis pour un mémoire de master à AgroParisTech : réflexions sur l’évolution de l’agriculture. Thomas Andrieu

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 09:19

Alors, vous l’avez choisi votre arbre ? Grand, petit, à feuillage persistant ou caduque, régional bien sûr, ou un peu exotique et ornemental pour le parc près de la maison… Plantez, plantez, il en restera toujours quelque chose !

La suite de quelques avis extraits du bulletin officiel de la société française des amis des arbres, de mai 1924 :

 

-      Maurice MAETERLINCK

Comment choisir entre les arbres ? Je les aime tous. Ils sont le grand ornement de notre planète ; peut-être la seule chose que nous regretterons en d'autres mondes. Mais j'aime surtout les voir à leur place : le chêne et le hêtre dans la forêt, le platane, notamment le magnifique platane du midi, au bord des routes et sur le seuil des petites villes, l'orme et le marronnier dans les parcs ou le long des avenues, le saule et le peuplier d’Italie dans les prés, où ils gardent l'argent des ruisseaux, le cyprès sur la colline, à l'angle du portail ou de la bastide dorée. Mais le plus sympathique, le plus amène, le plus familier, le plus humain peut-être, c'est le bon tilleul rond, plantureux, satisfait, souriant, paternel qui, au plus bleu d'un jour d'été chaud comme un pain qui sort du four, vous accueille au seuil de la maison et semble vous tendre le vieux banc de pierre qu'il n'a cessé d’arroser de son ombre fraîche, verte, profonde, parfumée où bourdonnent, en son nom, des milliers d'abeilles…

 

-      Henri de REGNIER, de l’Académie française

J’aime trop les arbres pour en préférer aucun. Ils sont, en leur diversité la parure du paysage, mais je me sens peut-être une amitié particulière pour le pin, cher à Ronsard.

 

-      J.-H. ROSNY aîné, de l'Académie Concourt.

J'hésite ! J'hésite beaucoup ! J'aime tant les arbres, tous les arbres... Le charme d'un beau châtaignier, d'un vieux chêne, d’un hêtre bien campé, d'un peuplier lancé en flèche !...

Enfin ! choisissons le chêne, mais je ne suis pas sûr de l’aimer plus que d'autres arbres.

          Joyeux réveillon, en n’oubliant pas d’aller saluer votre arbre pour marquer le renouveau de l’année et des saisons.

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