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  • : Le blog de Michel Lerond
  • : Libre opinion sur les questions d'actualité en environnement et développement soutenable
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  • Michel Lerond
  • Ecologue et essayiste. Dans notre pratique professionnelle, nous avons pu contribuer, notamment, à un meilleur accès à l’information sur l'environnement.

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 18:20

 

 

          Pour qui observe le monde de l’école, les drames individuels des profs qui sont « au bout du rouleau » ne sont pas rares. Les relations élèves-profs-parents sont parfois tendues, au point de déstabiliser des professionnels pourtant aguerris. Faut-il que les profs soient des héros ? Sans doute l'école en France n'est pas la "meilleure du monde"… mais elle est sûrement très honorable par rapport à bien d'autres pays. Toutefois, il faut aussi que l'école accepte de se remettre en cause. Si on lui fait tant de reproches, sans doute exagérés, c'est qu'il y a peut être tout de même un peu de vrai... Ainsi comment explique-t-on que les Français soient aussi mauvais en anglais ? la sensibilité environnementale aussi faible ? que des étudiants de master, ne connaissent pas la différence entre conseils régional et général ? que les maths soient toujours considérées comme matière essentielle pour la sélection. Comment se fait-il enfin que de telles bévues, soient le résultat des circulaires, des ministres qui changent, des inspecteurs... alors que les profs constituent la profession la plus organisée et structurée de France.

          Alors, la faute aux profs ? Non, ce serait trop simpliste bien sûr. Mais il faut aussi que les profs se remettent en cause. Le métier d'enseignant est un métier très noble, qui mérite le respect, mais très difficile, fatigant et qui, sauf exception, ne peut pas être exercé toute une vie. Il faut donc s’interroger sur les résultats et sur le statut même de prof. Les profs sont parfois déconnectés de la société dans laquelle nous vivons, tout simplement parce qu’ils vont à l’école comme élève, étudiant, puis… prof, sans être passés par la case « travail non enseignant ». Inventons un statut qui permette d’être prof pendant 5, 10 ou 20 ans, mais pas à vie. En fait, cette mobilité existe déjà, mais est très peu utilisée.

          Notre système éducatif reconnaît surtout l’intelligence conceptuelle (priorité aux maths), écartant les formations professionnelles, jugées secondaires, voire destinées aux faibles. Les intelligences manuelle ou sensible, ne sont considérées qu’au second plan. Seule l’école maternelle prend en compte cette diversité, puis l’école primaire maintient l’ouverture et le collège s’en écarte. L'école doit s'ouvrir davantage sur le monde, se renouveler, s'adapter à ses nouveaux publics et anticiper les évolutions. Bien sûr beaucoup a déjà été fait par de nombreux profs et établissements. Mais face à internet et la société multiculturelle, il faudra être encore davantage imaginatif plutôt que revendicatif, prospectif plutôt que conservateur. Quelle responsabilité collective et quel beau challenge ! Tout cela suppose plus de formation continue et plus de mobilité professionnelle pour pouvoir alterner des emplois, des statuts, en conservant une école publique et laïque. Vaste tâche et bon courage à ceux qui vont affronter une nouvelle rentrée dans quelques jours.

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commentaires

C
<br /> Merci Michel.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Je suis bien d'accord avec tous mais une chose qu'a souligné Michel, c'est le peu d'importance de l'enseigement pratique, quand j'ai quitté le collége en 1984 avec un bon niveau mon prof de<br /> francais maintenant inspecteur d'académie m'a dit que c'était "dommage" de m'orienter vers un CAP ! 27 ans plus tard j'exerce tjrs cette profession.....<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Merci Christophe de ce témoignage. Eh oui, on est resté avec cette erreur dans la tête, les métiers "manuels" seraient en quelque sorte inférieurs, marginaux, moins importants. En fait les<br /> métiers manuels sont d'abord "intellectuels" ! Je ne vois pas comment on peut être artisan, électricien ou... tapissier en se satisfaisant d'exécuter une tâche sans réfléchir. Tout travail manuel<br /> demande de la préparation, de l'anticipation, des connaissances des matières, des techniques, etc... qui supposent une formation et un bon niveau. Si on parvenait à corriger cette erreur<br /> grossière, en dirigeant systématiqument les "moins bons" vers les professions "manuelles", on aurait moins de problèmes techniques dans le bâtiment, par exemple.<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Bonjour Michel,<br /> <br /> Ton article de fond et les commentaires qui l’accompagnent sont malheureusement d’une profonde vérité. Que les enseignants doivent se remettre en question, cela paraît d’une évidence capitale pour<br /> l’avenir de tout le pays.<br /> Pour ma part, ayant été un cancre jusqu’à l’âge de vingt ans, je m’estime mal situé pour parler de ce sujet. Après une adolescence mal équilibrée, j’ai travaillé dur et me suis parfaitement intégré<br /> dans la société avec un métier passionnant.<br /> D’origine paysanne pauvre, dénuée de toute culture – comme l’immensité de mes camarades – je savais à l’âge de onze ans qu’un autre monde existait. Je m’en suis aperçu cruellement en fréquentant<br /> les fils et filles d’ingénieurs au collège de Lillebonne, ce dernier mêlait les enfants d’ouvriers, de paysans, d’ingénieurs et cadres du pétrole.<br /> L’enseignement a joué pour moi un rôle crucial dans ma vie de futur adulte. Le souvenir de mon instituteur est excellent, il m’avait donné les bases nécessaires : éducation, sens du travail,<br /> respect des autres.<br /> Au collège de Lillebonne, un simple prof dit « pegc » a décidé du sort de ma vie. Monsieur Guy Grenet était un enseignant polyvalent passionné de toutes sortes de choses : littérature, poésie,<br /> histoire, géographie, sciences, peinture, musique. Il était une sorte de « touche à tout » et savait attirer l’attention de ses élèves par un enseignement bien plus vivant que théorique.<br /> Un Lundi matin en cours de musique – avec guide chant « héroïque » comme on en fait plus – Monsieur Grenet nous avait présenté et fait écouter le concerto pour violon en ré du vieux sourd : Ludwig<br /> van Beethoven. A la présentation enflammée de cette œuvre magistrale par notre prof de musique et à son écoute sur un électrophone aussi « héroïque », le sort de ma vie fut jeté. Une passion<br /> invraisemblable, dévorante autant que fascinante allait s’emparer de toute mon âme pour me livrer aveuglément aux feux de la musique. Jamais, elle ne m’a quitté : tous les musiciens y sont passés,<br /> exceptés Vivaldi et Liszt que je ne peux plus supporter (1). Dans cet ouragan infernal, j’y emmenai immédiatement ma compagne dès notre rencontre, ce fut très facile. Mes enfants emboîtèrent le pas<br /> aussi rapidement. Il n’y eut pas que la musique : littérature, peinture, histoire, cinéma, tout ce qui fait la beauté de la vie allait devenir l’un des centres vitaux de ma vie. Ce prof, je l’ai<br /> remercié il y a cinq ans car je luis dois tout ; il m’avait répondu par une lettre très touchante.<br /> <br /> Dans le contexte actuel, l’éducation artistique à l’école est-elle encore possible ? Avec un président de la république inculte ou presque, mieux vaut abrutir les masses avec la TV. Il est bien<br /> plus facile de gouverner un peuple ignare. Ce qui était possible il y a 40 ans ne l’est plus sans doute aujourd’hui .Les enfants de paysans et d’ouvriers sont de moins en moins nombreux dans les<br /> écoles d’ingénieurs. Les sciences humaines n’ont plus aucun intérêt (2), la suppression de l’histoire pour la section « S » en est un exemple navrant. Quant à la nomination de Catherine Pégard, une<br /> simple journaliste à la tête de Versailles, ceci est affligeant : elle n’a aucun titre universitaire pour assumer cette fonction .La réalité est simple : le gouvernement actuel a la haine de la<br /> culture, des diplômes, des enseignants, des intellectuels ; seul l’argent, la rentabilité comptent.<br /> Tout ceci est bien dommage ; s’il est important de donner une éducation humaine, scientifique, aux futurs adultes, il est aussi primordial de développer et d’encourager le sens du beau à chacun(e).<br /> Sans musique ni littérature ni peinture et toutes les passions de la vie, on peut effectivement vivre certes, mais bien plutôt survivre, et c’est loin, fort loin de représenter la même chose. Pour<br /> vivre pleinement, la culture et la connaissance en toutes choses sont vitales.<br /> L’éducation nationale doit se remettre en question et surtout sans doute encore plus les hauts cadres des rectorats et inspections académiques. Mais l’enseignement est d’abord une affaire de<br /> volonté politique, l’enseignement sera ce que « nos » élites ( ?) voudront bien en faire pour le bien du peuple ou son mal et l’avenir du pays.<br /> <br /> amitiés.<br /> <br /> Rémi Lenormand.<br /> <br /> <br /> <br /> PS : je me souviens comme d’hier de la présentation de ce concerto interprété par Jacques Thibaud en tant que chef, Henrik Szeiring en tant que violoniste : une version toujours de référence.<br /> <br /> 1 : je ne les aime pas mais je ne dirai jamais qu’ils sont mauvais bien au contraire. Chacun(e) a ses « affinités électives »<br /> 2 : la preuve en est que j’ai acheté Samedi dernier à la brocante de Fécamp un livre quasi neuf et d’importance au prix de trois euros concernant l’Egypte par Madame Christiane Desroches Noblecourt<br /> : la « papesse » de l’égyptologie ! C’est dire l’intérêt porté à l’histoire actuellement par tous nos concitoyens.<br /> 3 : le point 10 – comme tous les autres d’ailleurs de 1 à 9 - a été surlignié par moi : ces quelques lignes parfaitement exactes représentent un danger des pires imaginables. L’écart en effet entre<br /> le peuple et les élites dirigeantes devient énorme. George Orwell est toujours bien vivant !!!!.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Merci Rémi de ce témoignage personnel qui situe bien l'importance de l'école et de l'enjeu qu'il représente pour chaque individu et pour un pays.<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Bonjour Thierry ,<br /> Cela est deja le cas dans certain pays dans le monde et en Europe telle la Hongrie ...en France la loi LOPPSI n'est qu'un commencement d'une liberte d'internet dit civilise sous controle. La presse<br /> ecrite et autres medias sont sous controles de nombreux amis de notre president dans lesquels de nombreuses informations sont fitrees. Actuellement tres peu de journaux parmis lesquels , Mediapart<br /> etle canard enchaine font du journalisme d'investigation. Recement certains deputes de l UMP ont reclame le controle des reseaux sociaux sur internet. En Angleterre Cameron a utilise les<br /> renseignements transmis sur facebook pour arreter des jeunes anglais , parfois n'ayant pas participer aux manifestations...Oui pour tout cela j'ai ecrit : > , alors oui soyons vigilants et<br /> surtout prevenons et informons.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Merci Thierry et Guy de vos commentaires et contributions au débat. Nous serons d'accord sur le point que l'éducation doit être une priorité pour un pays, quel qu'il soit. D'accord aussi sur le<br /> fait que les moyens doivent être suffisants et les manipulations politiciennes proscrites. Mais je reste cependant persuadé que, au-delà du débat un peu obsessionnel sur les moyens, les<br /> évolutions de l'école peuvent (doivent ?) venir aussi de l'intérieur, soit des enseignants eux-mêmes.<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Bonjour Guy, bonjour à tous,<br /> Je crains que la tendance générale du scénario que tu décris ne soit juste.<br /> Elle vaut aussi pour le domaine de la santé puisqu'on s'engage de plus en plus dans une médecine à x vitesses et un droit à la santé variable suivant que l'on est puissant et misérable.<br /> Droit à l'éducation et droit à la santé me semblent pourtant constituer des socles d'une société revendiquant le droit à la liberté, à l'égalité et à la fraternité.<br /> Ceci dit, Guy, quand tu écris "Il ne restera plus qu'aux gouvernants a limiter ou a interdir les sites internet, voulant avertir ou voulant informer et neutraliser les medias ( n'est ce pas le cas<br /> encore aujourd'hui ??)", il me semble que tu vas un peu vite en besogne. En est-on déjà là ? Le risque existe évidemment : le Président et le gouvernement ont accentué leur main mise sur la TV<br /> publique. Mais les sites internet appelant à la vigilance et à la résistance sont-ils aujourd'hui limités voire interdits ? ça ne me semble pas le cas. Mais, OK, soyons vigilants ...<br /> Thierry<br /> <br /> <br />
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G
<br /> La politique de sarkozy et celle du liberalisme n'est elle pas a long terme de supprimer l'enseignement a l'ecole ?<br /> J'en veux pour preuve, que aujourd'hui tout est fait pour degouter les parents et les eleves de se rendre a l'ecole ( classes surchargees , formation des nouveaux enseignants presque nulle , manque<br /> d'effectif de surveillance, problemes de violence physique, professeurs absents et non remplaces pendant une large partie de l'annee, problemes de religions ,cout eleves des rentrees scolaires en<br /> enseignement superieur, .....) et de diriger tout droit l'enseignement de l'ecole et superieu vers les sites internet : des tests on deja ete effectues en Alsace pour l'apprentissage des langues<br /> etrangeres et se sont averes concluants si bien que certain lycee on recu des aides pour continuer dans cette voie et que le ministre de l'education national s'est dit tres satisfait.<br /> Il y aura donc une difference de niveau d'enseignement suivant les moyens financiers des familles. Nous pouvons imaginer un niveau basic et gratuit pour la majorite d'entre nous et un niveau plus<br /> approfondi et payant pour les familles dites aisees. Il y aura donc en France une difference des connaisances des le plus jeune age et les chances qu'avait l'enseignement a l'ecole de donner sa<br /> chance a chacun ne sera plus qu'un lointain souvenir.<br /> Les classes superieures pourront payer les etudes a leurs enfants alors que les classes moyennes elles ne le pourront pas ( n'est ce pas le cas aujourd'hui..)<br /> Imaginez les economies realisees par l'etat :<br /> Plus de profs a payer et a former , plus de locaux a entretenir, plus de deplacement d'eleves, plus de casse tete pour remplacer des professeurs absents , plus d'aide aux frais scolaire, plus<br /> d'aide de l'etat aux etudiants, plus d'aide des collectivites locales ( baisse des impots !!) ,plus de problemes de violences , plus de syndicat des enseignants, ou de parents d'eleves...exct.<br /> exct.<br /> Il ne restera plus qu'aux gouvernants a limiter ou a interdir les sites internet, voulant avertir ou voulant informer et neutraliser les medias ( n'est ce pas le cas encore aujourd'hui ??)<br /> Je rappelerai simplement pour infos:<br /> <br /> Pour rappel :<br /> 1/ La stratégie de la distraction : Elle consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge<br /> continuel de distractions et d’informations insignifiantes. Nous en avons un excellent exemple avec les medias. Particulièrement les nouvelles télévisuelles.<br /> 2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions : Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine<br /> réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats<br /> sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits<br /> sociaux et le démantèlement des services publics.<br /> 3/ La stratégie de la dégradation : Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des<br /> conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant<br /> plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.<br /> 4/ La stratégie du différé : Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat.<br /> 5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge : Plus on cherchera à le tromper, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? Parce que si on s’adresse à une personne comme si elle<br /> était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12<br /> ans.<br /> 6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion : Pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus.<br /> 7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise : La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les<br /> classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.<br /> 8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité : Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte… La télévision se charge en général de le faire…<br /> 9/ Remplacer la révolte par la culpabilité : Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses<br /> efforts.<br /> 10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes : Les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et<br /> utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît<br /> lui-même.<br /> Bienvenue dans l'ecole du futur.....<br /> <br /> <br />
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T
<br /> OK avec toi, Michel, mais l'actualité du moment ou de ces dernières années me semble résider principalement dans la diminution des moyens attribués à l'éducation nationale. Je me trompe peut-être<br /> mais je crains que ça soit vrai. Un prof, ça coûte cher dans une société en proie au déficit public. Alors ... Ceci me semble un très mauvais calcul sociétal mais ce sont, une fois de plus, des<br /> visions de court terme qui risquent de l'emporter sur un projet collectif de plus long terme...<br /> Bonne soirée,<br /> Thierry<br /> <br /> <br />
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