« L’envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète » en appelle aux autorités religieuses devant l’inertie des dirigeants politiques. Celui-ci craint, en effet, que les négociations sur le climat devant se tenir à Paris en 2015, n’échouent. Voilà bien une information surprenante !…
Mais qui est donc cet envoyé spécial ? Nicolas Hulot, le président de la Fondation pour la Nature et l’Homme. Cet envoyé spécial a été nommé par François Hollande fin 2013 afin de mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique et promouvoir les valeurs de la France en matière de protection de la planète, la mission étant bénévole. Cette mission prend un sens particulier dans la perspective de 2015, année où la France doit accueillir la 21ème Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations Unies sur le Changement climatique.
De retour de la conférence de Varsovie sur le climat, un échec, Nicolas Hulot se rendait au Vatican fin 2013 où il a évoqué avec la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège les questions d’environnement, et notamment la perspective de la conférence sur le changement climatique.
En amont de cette rencontre, Nicolas Hulot avait déclaré à L'Osservatore Romano, que La crise climatique conditionne tous les enjeux de solidarité humaine auxquels l’Eglise est très attachée. Les Eglises, et l’Eglise catholique en particulier, peuvent nous aider à démontrer la dimension humaniste par excellence de cette cause. Je souhaite par mes rencontres appeler l’attention du Saint-Siège sur la nécessité urgente d’un acte symbolique qui porte ces écrits à la connaissance des chrétiens et des opinions publiques à travers le monde.
Nicolas Hulot ne croit plus aux responsables politiques et espère que les autorités religieuses pourront susciter un sursaut de conscience. Il convient que c’est une démarche, à la fois, d’espoir et de désespoir… en tenant, toutefois à s’adresser à toutes les religions, persuadé que les écologistes et les églises peuvent se rejoindre sur la dénonciation du consumérisme.
Il se trouvera bien une religion pour nous inventer un enfer écologique, qui peut-être, contribuera à ramener les brebis égarées vers une nature sacralisée !