26 avril 2016
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- Bonsoir, ici Jeremy, animateur à Avenir Radio. Nous ouvrons comme chaque soir notre débat entre nos auditeurs. Depuis plusieurs semaines nous avons débattu autour du thème de la déchéance de nationalité, nous essayons maintenant d’aller un peu plus loin. Un premier auditeur a la parole :
- Maxime : Merci de votre émission, un sacré bol d’air par les temps qui courent de médiocratie supérieure. La déchéance de nationalité a occupé le monde politique pendant quatre mois jusqu’à ce que le président de la République renonce enfin à cette démarche aussi stérile que stupide ! La vraie déchéance, en fait, c’est l’état de la France, sa dégradation et son abaissement, c’est aussi la sanction de l’opinion publique, au bord de la crise de nerf, à l’égard de cette « classe politique » dont elle ne veut plus.
- Robert : Notre société est finalement très conformiste et rechigne à tout changement. Sur le plan de la pensée on a souvent l’impression que l’on avance… à reculons. Les Français s’imaginent toujours vivre dans un grand pays, mais La France n’est plus dans l’histoire, comme le dit Emmanuel Todd dans un entretien récent avec l’Obs. D’ailleurs, nous assistons impuissants au détricotage de l’Europe, la voie de la France étant quasi inaudible.
- Emilia : Il serait temps de s’attacher aux vrais problèmes économiques, sociaux et environnementaux et de mettre en place autant de petites révolutions indispensables qu’il faudra bien accepter et mettre en œuvre, faute de quoi… tout devient possible. Chacun se réfugie derrière des y a qu’à, faut qu’on incessants, sans se remettre en cause soi-même. La « classe politique » a certes des responsabilités et elle est coupable de cumuls, de cupidité et de malvoyance. Mais si, fort heureusement, ces comportements ne concernent qu’un petit nombre de politiques, l’impact est désastreux en terme d’image et il convient d’être impitoyable devant la déchéance de certains élus, membres du gouvernement ou conseillers. Mais nous citoyens et consommateurs, acceptons-nous de nous juger nous-mêmes à propos de nos « petites perversités » du quotidien, nos « avantages acquis » et nos égoïsmes.
- Hugo : Les jeunes doivent être entendus davantage plutôt que d’être caricaturés. Oh ce n’est pas très nouveau, mon grand-père dit que c’était déjà le cas… au début des années 1960. Au boulot les politiques pour nous présenter des perspectives… un peu positives. Cela sera d’autant plus convaincant dans le contexte d’une Europe qu’il est urgent de réinventer, en n’oubliant pas que les questions environnementales sont prioritaires, dans les réalités et de plus en plus dans l’esprit des gens.