12 décembre 2021
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Les colloques et conférences sur l’environnement, à tous niveaux, se multiplient et la médiatisation de ces évènements bat son plein ! C’est une bonne nouvelle, mais… beaucoup de discours, et les actes ? Ceux qui agissent ne sont pas forcément les plus visibles, mais sans doute les plus porteurs d’avenir. En voici quelques exemples significatifs, pris au hasard, un peu partout :
Malaunay, ville de 6 000 habitants de Seine-Maritime, s’est engagée depuis 2012 à réduire son empreinte écologique : plats bio et locaux à la cantine, flotte de véhicules municipaux propres, etc. Elle vient de lancer un atlas de la biodiversité communale afin de formuler des préconisations d’avenir, initiative reprise par d’autres communes de la Métropole Rouen Normandie. Cette Métropole a pris la décision récente de renaturer l’Ile Lacroix et ses berges et d’y créer un jardin. Ce projet associe directement les habitants de tous âges, origines ou statuts. Par ailleurs, elle renonce à l’extension de la ZAC du Madrillet, prévue sur 62 hectares de forêt péri-urbaine. Il n’en sera construit que 5 ha, afin de protéger la forêt de coeur de métropole.
La communauté Urbaine du Havre Seine Métropole prépare son PLUI (Plan local d’urbanisme intercommunal), un exercice de prospective qui doit s’inscrire à l’horizon 2050. Dans ce cadre, les élus préparent un plan climat pour agir à titre préventif. Voies navigables de France et Haropa Port (Port du Havre-Rouen-Paris) coopèrent pour le développement du transport fluvial sur la Seine, afin de décongestionner la route et polluer moins.
Le département du Calvados n’accorde des aides financières aux collectivités locales qu’en fonction de critères d’éco-conditionnalité dans le souci d’utiliser des services ou matériaux respectueux de l’Homme et son environnement et économes en énergie, à savoir énergie bien sûr, mais aussi eau, déchets, nuisances, déplacements, etc.
En Europe, la Norvège arrive en tête du classement des pays les plus avancés en la matière avec, entre autres, la promesse d’atteindre un bilan « zéro carbone » à l’horizon 2030. C’est dans ce contexte qu’elle s’oppose à de nouveaux forages pétroliers et investit massivement dans les énergies renouvelables.
Sous l’égide de l’Union Africaine, l’Agence Française de Développement soutien le projet de Grande muraille verte, afin de lutter contre la désertification en créant une mosaïque d’écosystèmes et de territoires verts et productifs au Sahel. Cette « réparation » des conséquences du dérèglement climatique doit reverdir 8 000 km sur 11 pays d’Afrique, soit 100 millions d’hectares de terres dégradées, afin de « bloquer » l’avancée du désert.
Bravo à ceux qui font ! On avance, malgré tout.
Published by Michel Lerond